La cotation du dirham marocain par rapport à un panier de devises composé à 60% d’euros et à 40% de dollars, dont la libéralisation progressive a été entamée en 2018 dans une bande de fluctuation de 2,5%, élargie en 2020 à 5%, a permis de constater une certaine stabilité de notre monnaie. Au point que M. Jouahri, Wali de la banque centrale, envisage d’aller plus loin dans son assouplissement. C’est du moins ce qu’il affirmé dans une récente interview accordée à Bloomberg, affirmant qu’il envisage de détacher le dirham du panier de devises actuel pour en soumettre la cotation à l’offre et la demande du marché en 2026.
La cotation du dirham marocain par rapport à un panier de devises composé à 60% d’euros et à 40% de dollars, dont la libéralisation progressive a été entamée en 2018 dans une bande de fluctuation de 2,5%, élargie en 2020 à 5%, a permis de constater une certaine stabilité de notre monnaie. Au point que M. Jouahri, Wali de la banque centrale, envisage d’aller plus loin dans son assouplissement. C’est du moins ce qu’il affirmé dans une récente interview accordée à Bloomberg, affirmant qu’il envisage de détacher le dirham du panier de devises actuel pour en soumettre la cotation à l’offre et la demande du marché en 2026.
L'information traite de la politique monétaire du Maroc, en particulier de l’évolution de la cotation du dirham marocain, et met en lumière les changements récents et futurs envisagés par la Banque centrale du pays. Voici une explication détaillée et une analyse approfondie du contenu :
Explication détaillée :
Cotation actuelle et évolution historique :
La cotation du dirham marocain est actuellement déterminée par rapport à un panier de devises composé à 60 % d'euros et 40 % de dollars américains. Cela signifie que la valeur de la monnaie marocaine (dirham) dépend partiellement des fluctuations des deux principales devises internationales dans les proportions indiquées.
En 2018, la libéralisation progressive de la cotation du dirham a été introduite, ce qui permet à sa valeur de fluctuer légèrement dans une bande étroite de ±2,5 %. Cette bande a été élargie en 2020 à ±5 %, signalant une plus grande flexibilité accordée à la fluctuation du dirham.
Stabilité constatée :
Malgré cette libéralisation partielle, il est mentionné que cette réforme n'a pas entraîné de perturbations significatives dans la valeur de la monnaie nationale, ce qui démontre une certaine stabilité du dirham sur le marché des changes. Cela peut refléter une gestion prudente de la politique monétaire par les autorités marocaines.
Déclarations du Wali de la banque centrale (Abdellatif Jouahri) :
M. Jouahri, responsable de la banque centrale du Maroc, a exprimé sa volonté de poursuivre cette dynamique de réforme en allant encore plus loin dans l’assouplissement du régime de change. Par "assouplissement", on entend ici une transition vers une plus grande flexibilité où l'intervention de la banque centrale serait réduite.
Dans une interview accordée à Bloomberg, M. Jouahri a précisé qu’il envisage un changement fondamental d’ici 2026. Ce changement consisterait à détacher complètement le dirham du panier actuel d’euros et de dollars. Une telle réforme supposerait que la valeur du dirham serait déterminée principalement par l’offre et la demande sur le marché des changes internationaux, une approche communément appelée flottement ou taux de change flexible.
Analyse approfondie :
Libéralisation progressive :
Le passage progressif d’un contrôle strict de la monnaie à un régime plus souple, puis éventuellement à un flottement complet, est une démarche fréquente dans les stratégies de réforme monétaire dans les économies émergentes. Cela permet d’acclimater le marché et les intervenants économiques (exportateurs, importateurs, investisseurs) aux nouvelles réalités sans provoquer de chocs abrupts.
Avantages et risques :
Un taux de change flexible offre plusieurs avantages, notamment une meilleure absorption des chocs externes (tels qu’une fluctuation soudaine des devises internationales) et une capacité accrue à ajuster l'économie en fonction des fluctuations de l'offre et de la demande.
Cependant, il comporte aussi des risques, notamment dans un environnement économique instable ou face à une spéculation agressive. Cela nécessite des bases économiques solides, comme des réserves de change robustes, un secteur financier résilient et des politiques macroéconomiques bien coordonnées.
Calendrier de 2026 :
Le choix de l’année 2026 pour introduire cette réforme montre une approche graduelle et réfléchie. Cela donne au Maroc suffisamment de temps pour renforcer ses institutions monétaires et évaluer les impacts d’un système plus libéralisé.
Cette information met en lumière l’évolution contrôlée et progressive du régime de change marocain, avec une ambition claire de passer à un système plus libéral d'ici 2026. Cette transition, bien que complexe et risquée, pourrait offrir au Maroc plus d'autonomie et de flexibilité dans ses relations économiques internationales, tout en exigeant une vigilance accrue et une gestion prudente de l'économie. Le processus reflète une vision stratégique et une volonté d'adapter l'économie marocaine aux réalités mondiales en constante mutation.
L'information traite de la politique monétaire du Maroc, en particulier de l’évolution de la cotation du dirham marocain, et met en lumière les changements récents et futurs envisagés par la Banque centrale du pays. Voici une explication détaillée et une analyse approfondie du contenu :
Explication détaillée :
Cotation actuelle et évolution historique :
La cotation du dirham marocain est actuellement déterminée par rapport à un panier de devises composé à 60 % d'euros et 40 % de dollars américains. Cela signifie que la valeur de la monnaie marocaine (dirham) dépend partiellement des fluctuations des deux principales devises internationales dans les proportions indiquées.
En 2018, la libéralisation progressive de la cotation du dirham a été introduite, ce qui permet à sa valeur de fluctuer légèrement dans une bande étroite de ±2,5 %. Cette bande a été élargie en 2020 à ±5 %, signalant une plus grande flexibilité accordée à la fluctuation du dirham.
Stabilité constatée :
Malgré cette libéralisation partielle, il est mentionné que cette réforme n'a pas entraîné de perturbations significatives dans la valeur de la monnaie nationale, ce qui démontre une certaine stabilité du dirham sur le marché des changes. Cela peut refléter une gestion prudente de la politique monétaire par les autorités marocaines.
Déclarations du Wali de la banque centrale (Abdellatif Jouahri) :
M. Jouahri, responsable de la banque centrale du Maroc, a exprimé sa volonté de poursuivre cette dynamique de réforme en allant encore plus loin dans l’assouplissement du régime de change. Par "assouplissement", on entend ici une transition vers une plus grande flexibilité où l'intervention de la banque centrale serait réduite.
Dans une interview accordée à Bloomberg, M. Jouahri a précisé qu’il envisage un changement fondamental d’ici 2026. Ce changement consisterait à détacher complètement le dirham du panier actuel d’euros et de dollars. Une telle réforme supposerait que la valeur du dirham serait déterminée principalement par l’offre et la demande sur le marché des changes internationaux, une approche communément appelée flottement ou taux de change flexible.
Analyse approfondie :
Libéralisation progressive :
Le passage progressif d’un contrôle strict de la monnaie à un régime plus souple, puis éventuellement à un flottement complet, est une démarche fréquente dans les stratégies de réforme monétaire dans les économies émergentes. Cela permet d’acclimater le marché et les intervenants économiques (exportateurs, importateurs, investisseurs) aux nouvelles réalités sans provoquer de chocs abrupts.
Avantages et risques :
Un taux de change flexible offre plusieurs avantages, notamment une meilleure absorption des chocs externes (tels qu’une fluctuation soudaine des devises internationales) et une capacité accrue à ajuster l'économie en fonction des fluctuations de l'offre et de la demande.
Cependant, il comporte aussi des risques, notamment dans un environnement économique instable ou face à une spéculation agressive. Cela nécessite des bases économiques solides, comme des réserves de change robustes, un secteur financier résilient et des politiques macroéconomiques bien coordonnées.
Calendrier de 2026 :
Le choix de l’année 2026 pour introduire cette réforme montre une approche graduelle et réfléchie. Cela donne au Maroc suffisamment de temps pour renforcer ses institutions monétaires et évaluer les impacts d’un système plus libéralisé.
Cette information met en lumière l’évolution contrôlée et progressive du régime de change marocain, avec une ambition claire de passer à un système plus libéral d'ici 2026. Cette transition, bien que complexe et risquée, pourrait offrir au Maroc plus d'autonomie et de flexibilité dans ses relations économiques internationales, tout en exigeant une vigilance accrue et une gestion prudente de l'économie. Le processus reflète une vision stratégique et une volonté d'adapter l'économie marocaine aux réalités mondiales en constante mutation.
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