Par Dr Anwar Cherkaoui
Elles et ils, sont des dizaines et des centaines de professeurs de médecine avec un grand M, qui ont formé des générations de médecins, qui exercent actuellement dans toutes les villes du Royaume.
Elles et ils, ont tous transité pour cet édifice, qu'est l'hôpital Ibn Sina
Elles et ils ruinent un cri de désolation :
"Nous, les premiers médecins de l’hôpital Ibn Sina de Rabat, levons aujourd’hui la voix dans un cri de désespoir face à la destruction de ce monument emblématique de notre capitale.
Ce lieu n’est pas qu’un simple édifice de béton et d’acier ; c’est le témoin muet de notre histoire, un sanctuaire de la médecine, un repère indélébile dans la mémoire collective du Maroc.
Ici, le Roi Hassan II a rendu son dernier souffle, marquant à jamais ces murs de son passage.
Les couloirs ont résonné des cris des blessés de l’attentat de Skhirat, et c’est dans ces salles que M. Abderrahman El Youssoufi a été hospitalisé, recevant la visite du roi, un geste empreint d’une symbolique forte.
Chaque pierre, chaque couloir de l’hôpital Ibn Sina raconte une histoire, celle de notre dévouement, de nos luttes et de nos triomphes contre la maladie.
Voir ces murs se démolir sous les coups des machines, c’est voir une part de notre âme s’effriter.
Cette destruction est une blessure profonde, un affront à notre héritage médical et culturel.
Elles et ils, ont tous transité pour cet édifice, qu'est l'hôpital Ibn Sina
Elles et ils ruinent un cri de désolation :
"Nous, les premiers médecins de l’hôpital Ibn Sina de Rabat, levons aujourd’hui la voix dans un cri de désespoir face à la destruction de ce monument emblématique de notre capitale.
Ce lieu n’est pas qu’un simple édifice de béton et d’acier ; c’est le témoin muet de notre histoire, un sanctuaire de la médecine, un repère indélébile dans la mémoire collective du Maroc.
Ici, le Roi Hassan II a rendu son dernier souffle, marquant à jamais ces murs de son passage.
Les couloirs ont résonné des cris des blessés de l’attentat de Skhirat, et c’est dans ces salles que M. Abderrahman El Youssoufi a été hospitalisé, recevant la visite du roi, un geste empreint d’une symbolique forte.
Chaque pierre, chaque couloir de l’hôpital Ibn Sina raconte une histoire, celle de notre dévouement, de nos luttes et de nos triomphes contre la maladie.
Voir ces murs se démolir sous les coups des machines, c’est voir une part de notre âme s’effriter.
Cette destruction est une blessure profonde, un affront à notre héritage médical et culturel.
Comment pouvons-nous accepter que cet édifice, témoin de tant de moments cruciaux, soit réduit en poussière ?
L’hôpital Ibn Sina n’est pas qu’un centre de soins, il est le symbole de l’évolution de la médecine au Maroc, un phare de savoir et de compassion.
C’est là où nous avons appris, enseigné, et soigné avec une humanité sans faille.
En détruisant cet hôpital, c’est une partie de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire que l’on piétine.
Nous appelons à une prise de conscience, à une reconnaissance de la valeur inestimable de cet hôpital.
La destruction de l’hôpital Ibn Sina restera une plaie béante dans l’histoire de la santé au Maroc, un acte que nous pleurerons pour des générations.
Préservons notre patrimoine, respectons notre histoire, et surtout, honorons la mémoire de tous ceux qui ont contribué à faire de cet hôpital un lieu de vie et d’espoir".
Rédigé par Dr Anwar Cherkaoui
L’hôpital Ibn Sina n’est pas qu’un centre de soins, il est le symbole de l’évolution de la médecine au Maroc, un phare de savoir et de compassion.
C’est là où nous avons appris, enseigné, et soigné avec une humanité sans faille.
En détruisant cet hôpital, c’est une partie de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire que l’on piétine.
Nous appelons à une prise de conscience, à une reconnaissance de la valeur inestimable de cet hôpital.
La destruction de l’hôpital Ibn Sina restera une plaie béante dans l’histoire de la santé au Maroc, un acte que nous pleurerons pour des générations.
Préservons notre patrimoine, respectons notre histoire, et surtout, honorons la mémoire de tous ceux qui ont contribué à faire de cet hôpital un lieu de vie et d’espoir".
Rédigé par Dr Anwar Cherkaoui