L'Amérique retient son souffle avec cette " série américaine" , Trump ou Harris ? , et une lutte qui semble beaucoup plus indécise et improbable qu'il n'y paraissait il y a quelques semaines encore.

Autant Donald Trump s'est retrouvé à court d'arguments après le désistement de Joe Biden, autant Kamala Harris, à son tour, est tombé dans le piège du populisme de l'imprévisible candidat républicain en s'attaquant à son âge, sa santé mentale et par conséquent sa capacité à assumer la responsabilité de président de la première puissance.

Empêtrée dans le bilan de l'actuel locataire de la Maison Blanche ,  dont surtout celui de la guerre au Moyen-Orient, la première vice-présidente noire de l'histoire de la démocratie américaine ne s'attarde bizzarement  pas trop sur son programme économique 

Une vision du monde et une vision pour la société américaine. ?

Le duel Kamala Harris face à Donald Trump est d'ores et déjà une série américaine qui tient en haleine en Amérique et dans l'ensemble de la planète  Donald Trump n'a absolument aucun intérêt à perdre car il a été reconnu coupable dans le procès de l'affaire Stormy Daniels et le verdict a été reporté au 26 novembre !

Un coup monté et une instrumentalisation judiciaire  orchestrés par les démocrates estime le clan trumpiste. Ainsi, réélu ou pas Trump risque la prison !

Trump en profite pour foncer dans un délire complotiste hurlant qu'on veut encore lui voler l'élection comme on la lui aurait volé en 2020 en faveur de Joe Biden !

En attendant, chez les irréductibles partisans de Trump on prépare déjà des scénarios de riposte en cas de victoire de Kampala Harris.

Une première femme noire à la maison blanche ! ?

Fait inédit, certains républicains ont choisi de défendre la candidature de la vice-présidente démocrate plutôt que celle du candidat désigné par leur camp. Ce soutien peut-il être déterminant dans une élection très serrée ?

Dans cette campagne électorale très violente et pas seulement sur les réseaux sociaux , Trump fait peur , y compris dans le camp républicain où certains font campagne contre lui et d'autres s'abstiendront de voter ! 

Kamala Harris est-elle tombée dans le piège de Donald Trump reprenant à son compte le style provocateur et populiste du candidat républicain allant jusqu'à tirer sur ses 78 ans et sa santé mentale ! ?

Autant elle a semblé sereine lors du débat télévisé contre un Trump hystérique, autant elle avait un air tendu et sur la défensive lors d'une interview houleuse sur Fox News !

​Sur l’antenne de la chaîne ultra-conservatrice, mercredi 16 octobre, Fox News, Kamala Harris affirmait que sa présidence ne serait pas la continuation de celle de Biden , mais elle a eu beaucoup de mal à convaincre.

 
Dans une tentative, selon son équipe de campagne, de s’adresser à des électeurs républicains encore indécis , elle s'est contenté de transformer les questions sur ses presque quatre ans de mandat en attaques contre Trump !


 

Comme l'écart est très serré dans les sondages, y compris nationaux, et que tout pourrait se jouer sur de minimes marges d'erreur, les deux candidats ont très vite compris que le vote des minorités était essentiel pour espérer remporter la présidentielle.

A ce sujet,  avec les votes latino et black, le communautarisme à l'américaine a encore de beaux jours devant lui !

Fort du soutien de Barack Obama qui a appelé les hommes blacks à élire la première dame noire présidente des Etats-Unis, Kamala Harris croyait avoir franchi un cap sauf que sa campagne semble s'essouffler avec la Silicon Valley qui lui tourne le dos et les sondages favorables à son rival !

En effet, des rumeurs de proximité des Obama avec les scandales sexuels du rappeur P Diddy rappellent également l'affaire Qanon de pédophilie satanique qui avait également éclaboussé Hillary Clinton, même si les démocrates et les médias ont mis tout cela sur le compte des théories complotistes !

Un soutien de poids pour Trump  !

En face, Trump savoure le soutien inespéré et inestimable de Elon Musk et de certains milieux qui bataillent dans l'ombre pour le  faire gagner, lui l'ennemi juré de l'establishment de Washington.
Le milliardaire américain a   ainsi décidé de passer à l’offensive dans son soutien à la candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle.