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Par El Montacir Bensaid
J'appartiens à la génération de Salam oualikoum.
De la politesse et de la courtoisie.
De la galanterie et du savoir vivre.
A celle qui salue son voisin de palier, cède le passage aux femmes qu'elles soient princesses ou femmes de chambre.
A celle qui ,dans les transports en commun ,dit bonjour à la personne assise à ses côtés.
A celle qui dans une salle de cinéma obscure, lance un discret bonsoir à la silhouette qui se dessine dans le fauteuil mitoyen.
Ma génération ce n'est pas Jurrasic Park,c'est juste celle qui, contrairement aux réseaux sociaux et à l'intelligence artificielle, a perpétué les valeurs humaines du vivre ensemble.
Les bipèdes qui te détaillent en montant l'escalier de ton immeuble sans daigner même d'un hochement de tête te saluer appartiennent à celle des robots.
Ce sont des machines programmées par d'autres machines qui vivent seuls, chattent avec d'autres robots à des milliers de kilomètres de là, sont en extase devant des influenceuses decérébrées et finissent par tomber amoureux d'une poupée en silicone.
C'est paraît-il le nouveau millénium.
Celui où les étudiants ne saluent plus leurs profs.
De la politesse et de la courtoisie.
De la galanterie et du savoir vivre.
A celle qui salue son voisin de palier, cède le passage aux femmes qu'elles soient princesses ou femmes de chambre.
A celle qui ,dans les transports en commun ,dit bonjour à la personne assise à ses côtés.
A celle qui dans une salle de cinéma obscure, lance un discret bonsoir à la silhouette qui se dessine dans le fauteuil mitoyen.
Ma génération ce n'est pas Jurrasic Park,c'est juste celle qui, contrairement aux réseaux sociaux et à l'intelligence artificielle, a perpétué les valeurs humaines du vivre ensemble.
Les bipèdes qui te détaillent en montant l'escalier de ton immeuble sans daigner même d'un hochement de tête te saluer appartiennent à celle des robots.
Ce sont des machines programmées par d'autres machines qui vivent seuls, chattent avec d'autres robots à des milliers de kilomètres de là, sont en extase devant des influenceuses decérébrées et finissent par tomber amoureux d'une poupée en silicone.
C'est paraît-il le nouveau millénium.
Celui où les étudiants ne saluent plus leurs profs.
Celui où les jeunes restent assis quand des personnes âgées peinent à rester debout.
Celui où les ados insultent leurs parents.
Celui où les orientations sexuelles de chaque individu sont devenues des sujets de thèse. En tout cas moi j'y perd mon latin.
Celui où on demande à des gamins de 4 ans ce qu'ils pensent des Drag Queen.
Celui où on paye cent euros pour le toilettage d'un chien mais où on refuse de donner six euros pour sauver un enfant en Afrique.
Il paraît que c'est cela le modernisme ,le progrès et tous ceux qui pensent le contraire sont de vieux croulants, des dinosaures.
Au risque de décevoir beaucoup, je vais continuer à balancer des salamoualikoum, des bonjours et des bonsoirs même si on ne me répond pas.
Je suis ainsi fait.
El Montacir Bensaid.
Celui où les ados insultent leurs parents.
Celui où les orientations sexuelles de chaque individu sont devenues des sujets de thèse. En tout cas moi j'y perd mon latin.
Celui où on demande à des gamins de 4 ans ce qu'ils pensent des Drag Queen.
Celui où on paye cent euros pour le toilettage d'un chien mais où on refuse de donner six euros pour sauver un enfant en Afrique.
Il paraît que c'est cela le modernisme ,le progrès et tous ceux qui pensent le contraire sont de vieux croulants, des dinosaures.
Au risque de décevoir beaucoup, je vais continuer à balancer des salamoualikoum, des bonjours et des bonsoirs même si on ne me répond pas.
Je suis ainsi fait.
El Montacir Bensaid.
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Élégie à l’huile d’olive
