Où jadis brillait l’espoir, aujourd’hui sans détour.
La démocratie s’efface, son éclat se meurt,
Et le rêve autrefois doux devient rongeur de cœur.
Les peuples las et tristes réclament un sauveur,
Quand l’autorité s’installe, les rêves font malheur.
Les libertés s’étiolent sous des lois sévères,
Et l’homme autrefois libre se voit pris de fers.
Le vent totalitaire souffle dans chaque coin,
Et lentement s’efface l’étendard du bien commun.
Les droits sont érodés sous des mains de fer froid,
La voix qui s’élève se brise sous leur loi.
La censure en silence étouffe les esprits,
Et les cœurs des nations se couvrent de mépris.
Les regards se tournent vers le chef imposant,
En oubliant les voix de ceux qui sont mourants.
Les promesses vaines s’égrainent dans la peur,
Sous l’œil vigilant du régime prédateur.
Les tyrans se dressent, sûrs de leur pouvoir fort,
Et les peuples en silence se résignent au sort.
Que reste-t-il de l’espoir, de cette lumière ?
S'efface-t-elle à jamais dans une nuit amère ?
Un jour viendra peut-être, où l'éclat renaîtra,
Ou bien est-ce l'oubli qui doucement viendra ?