La garde présidentielle du Niger a affirmé, le soir du mercredi 26 juillet, avoir renversé le chef de l’Etat Mohamed Bazoum, après l’échec de pourparlers entre les deux parties.
C’est, après le Mali et le Burkina Faso, le troisième coup d’état militaire dans la sous-région du Sahel en moins de trois ans.
Ce qui avait commencé comme un simple « mouvement d’humeur » de la garde présidentielle, a fini par la séquestration du président Bazoum, retenu dans sa résidence avec sa famille par ceux qui étaient censés le protéger.
Les putschistes ont fait, cependant, savoir qu’ils allaient « respecter l'intégrité physique et morale des autorités déchues ».
Dirigé par le colonel-major Amadou Abdramane, les Forces de défense et de sécurité, « réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie », ont annoncé au peuple nigérien avoir « décidé de mettre fin au régime » du président Mohamed Bazoum, légitimement élu à la tête de l’État au second tour des élections présidentielles, le 21 février 2021, et entré en fonction le 2 avril de la même année.
C’est, après le Mali et le Burkina Faso, le troisième coup d’état militaire dans la sous-région du Sahel en moins de trois ans.
Ce qui avait commencé comme un simple « mouvement d’humeur » de la garde présidentielle, a fini par la séquestration du président Bazoum, retenu dans sa résidence avec sa famille par ceux qui étaient censés le protéger.
Les putschistes ont fait, cependant, savoir qu’ils allaient « respecter l'intégrité physique et morale des autorités déchues ».
Dirigé par le colonel-major Amadou Abdramane, les Forces de défense et de sécurité, « réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie », ont annoncé au peuple nigérien avoir « décidé de mettre fin au régime » du président Mohamed Bazoum, légitimement élu à la tête de l’État au second tour des élections présidentielles, le 21 février 2021, et entré en fonction le 2 avril de la même année.
Confusion à Niamey
La situation est, toutefois, loin d’être claire à Niamey, où le président Mohamed Bazou a publié, le jeudi 27 juillet, un tweet dans lequel il a rejeté le coup de force contre son régime politique.
« Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront », a-t-il précisé.
Pour sa part, le chef d’état-major de l’armée nigérienne, le Général Abdou Sidikou Issa, a apporté son soutien aux putschistes.
« Le commandement militaire des Forces armées nigériennes a décidé de souscrire à la déclaration des Forces de défense et de sécurité », est-il indiqué dans un communiqué.
Pour justifier leur action, les putschistes ont dénoncé « la dégradation continue de la situation sécuritaire » au Niger, ainsi que « la mauvaise gouvernance économique et sociale ».
Le Niger est, en effet, victime d’attaques terroristes menées, depuis 2019, par des bandes armées affiliées à Al Qaïda et Daech. Ce n’est pas l’ensemble du pays qui est touché, mais seulement ses marches Ouest, aux frontières avec le Mali.
« Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront », a-t-il précisé.
Pour sa part, le chef d’état-major de l’armée nigérienne, le Général Abdou Sidikou Issa, a apporté son soutien aux putschistes.
« Le commandement militaire des Forces armées nigériennes a décidé de souscrire à la déclaration des Forces de défense et de sécurité », est-il indiqué dans un communiqué.
Pour justifier leur action, les putschistes ont dénoncé « la dégradation continue de la situation sécuritaire » au Niger, ainsi que « la mauvaise gouvernance économique et sociale ».
Le Niger est, en effet, victime d’attaques terroristes menées, depuis 2019, par des bandes armées affiliées à Al Qaïda et Daech. Ce n’est pas l’ensemble du pays qui est touché, mais seulement ses marches Ouest, aux frontières avec le Mali.
Mésentente avec Bamako
A peine avoir accéder au pouvoir, le président Bazoum avait d’ailleurs déclaré, à propos de la lutte contre la menace terroriste, que le combat « sera très difficile aussi longtemps que l’État malien n’aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté sur ces régions (NDLR : frontalières). (…) La situation actuelle au Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de notre pays. C’est pourquoi notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali ».
La réaction de la junte militaire au pouvoir à Bamako aux propos du président nigérien nouvellement élu a été négative, empêchant, par ailleurs, toute coopération sécuritaire entre les deux pays.
De fait, alors que la junte militaire malienne est réputée proche de Moscou, le régime du président Bazoum a, de son côté, les faveurs de Paris et Washington.
La réaction de la junte militaire au pouvoir à Bamako aux propos du président nigérien nouvellement élu a été négative, empêchant, par ailleurs, toute coopération sécuritaire entre les deux pays.
De fait, alors que la junte militaire malienne est réputée proche de Moscou, le régime du président Bazoum a, de son côté, les faveurs de Paris et Washington.
Duel Paris vs Moscou
Pour la France, dont les centrales nucléaires fonctionnent grâce à l’uranium extrait des mines du Niger (troisième producteur mondial), ce pays sahélien revêt une grande importance stratégique.
Paris y maintien un contingent de 1.500 soldats, outre cinq drones Reaper et trois chasseurs Mirage, basés à l’aéroport de Niamey.
Selon les dernières informations en provenance de Saint-Pétersbourg, où se déroule le sommet Russie-Afrique, Evgueni Prigojine, le faux rebelle et patron de Wagner, serait en train de préparer ses mercenaires pour une nouvelle campagne sur le continent noir.
Paris y maintien un contingent de 1.500 soldats, outre cinq drones Reaper et trois chasseurs Mirage, basés à l’aéroport de Niamey.
Selon les dernières informations en provenance de Saint-Pétersbourg, où se déroule le sommet Russie-Afrique, Evgueni Prigojine, le faux rebelle et patron de Wagner, serait en train de préparer ses mercenaires pour une nouvelle campagne sur le continent noir.