Une dynamique complexe
L'évaluation récente du Haut-Commissariat au Plan (HCP) révèle une dynamique complexe dans l'évolution du niveau de vie des Marocains entre 2014 et 2022.
Cette période a été caractérisée par une amélioration globale du niveau de vie des ménages, bien que la progression ait été plus marquée dans les années précédant 2019, suivie d'une décélération jusqu'en 2022.
Les données montrent que le niveau de vie moyen par personne est passé de 15 876 DH en 2014 à 20 658 DH en 2022, indiquant une croissance annuelle régulière, bien que modérée.
Cette amélioration est également observable dans la dépense annuelle moyenne par personne, qui a augmenté de 1 323 DH à 1 722 DH sur une base mensuelle sur la même période.
L'analyse révèle des disparités significatives entre les milieux urbain et rural. En milieu urbain, la dépense annuelle moyenne par personne a augmenté de manière constante pour atteindre 24 898 DH en 2022, tandis qu'en milieu rural, après une croissance initiale, elle a légèrement diminué pour s'établir à 13 010 DH.
Cette période a été caractérisée par une amélioration globale du niveau de vie des ménages, bien que la progression ait été plus marquée dans les années précédant 2019, suivie d'une décélération jusqu'en 2022.
Les données montrent que le niveau de vie moyen par personne est passé de 15 876 DH en 2014 à 20 658 DH en 2022, indiquant une croissance annuelle régulière, bien que modérée.
Cette amélioration est également observable dans la dépense annuelle moyenne par personne, qui a augmenté de 1 323 DH à 1 722 DH sur une base mensuelle sur la même période.
L'analyse révèle des disparités significatives entre les milieux urbain et rural. En milieu urbain, la dépense annuelle moyenne par personne a augmenté de manière constante pour atteindre 24 898 DH en 2022, tandis qu'en milieu rural, après une croissance initiale, elle a légèrement diminué pour s'établir à 13 010 DH.
Des écarts importants entre les catégories socio-professionnelles
Sur le plan socio-économique, les résultats soulignent une corrélation notable entre le niveau d'éducation du chef de ménage et les dépenses.
Les ménages dirigés par des individus ayant un niveau scolaire supérieur affichent une DAMP (Dépense Annuelle Moyenne par Personne) significativement plus élevée, témoignant d'une disparité de 3,4 fois par rapport à ceux dirigés par des chefs sans éducation formelle.
En outre, l'étude met en lumière les écarts importants entre les diverses catégories socio-professionnelles.
Les ménages dirigés par des responsables hiérarchiques et des cadres de professions libérales enregistrent les DAMP les plus élevées, illustrant une différenciation marquée avec ceux dont le chef est impliqué dans l'agriculture ou d'autres secteurs à revenu moins élevé.
L'enquête, menée à l'échelle nationale et couvrant 18 000 ménages sur une année, est la quatrième du genre depuis 1991.
Elle a permis de capturer les nuances saisonnières et les variations socioreligieuses qui influencent les comportements de consommation et les revenus des ménages marocains.
En conclusion, bien que les données montrent une amélioration continue du niveau de vie global, la progression a été variable à travers les différentes périodes étudiées.
Ces résultats mettent en évidence l'importance d'une analyse fine et contextualisée pour comprendre les dynamiques socio-économiques complexes qui façonnent le paysage du niveau de vie au Maroc.
L'odj avec Consonews
Les ménages dirigés par des individus ayant un niveau scolaire supérieur affichent une DAMP (Dépense Annuelle Moyenne par Personne) significativement plus élevée, témoignant d'une disparité de 3,4 fois par rapport à ceux dirigés par des chefs sans éducation formelle.
En outre, l'étude met en lumière les écarts importants entre les diverses catégories socio-professionnelles.
Les ménages dirigés par des responsables hiérarchiques et des cadres de professions libérales enregistrent les DAMP les plus élevées, illustrant une différenciation marquée avec ceux dont le chef est impliqué dans l'agriculture ou d'autres secteurs à revenu moins élevé.
L'enquête, menée à l'échelle nationale et couvrant 18 000 ménages sur une année, est la quatrième du genre depuis 1991.
Elle a permis de capturer les nuances saisonnières et les variations socioreligieuses qui influencent les comportements de consommation et les revenus des ménages marocains.
En conclusion, bien que les données montrent une amélioration continue du niveau de vie global, la progression a été variable à travers les différentes périodes étudiées.
Ces résultats mettent en évidence l'importance d'une analyse fine et contextualisée pour comprendre les dynamiques socio-économiques complexes qui façonnent le paysage du niveau de vie au Maroc.
L'odj avec Consonews