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Le Maroc, leader émergent des cultures sous serre


Rédigé par le Vendredi 4 Avril 2025

Grâce à des conditions climatiques favorables et à des investissements technologiques, le Maroc se positionne comme un acteur incontournable de l’agriculture sous serre.



Une croissance rapide et stratégique

L’agriculture sous serre connaît une expansion mondiale, portée par l’innovation et des préoccupations environnementales croissantes.

Le Maroc se distingue en misant sur des conditions climatiques favorables et des technologies avancées.

Grâce à des coûts de production maîtrisés et à des infrastructures modernes, le pays renforce sa compétitivité sur les marchés internationaux, notamment en Europe.

Selon un rapport de la banque néerlandaise Rabobank, les exportations marocaines de tomates ont atteint environ 800 000 tonnes en 2024, confirmant la place du pays parmi les principaux fournisseurs européens.

Les concombres suivent cette dynamique, attirant des acheteurs en Espagne et au Royaume-Uni grâce à des prix compétitifs.


Des investissements technologiques clés

L’essor de l’agriculture sous serre au Maroc repose sur l’adoption de technologies avancées, telles que les serres de nouvelle génération et les systèmes d’irrigation intelligents.

Ces innovations permettent d’améliorer la productivité et la qualité des récoltes tout en limitant la consommation d’eau, un enjeu majeur dans un pays où la pression hydrique est forte.

En plus des tomates et des concombres, les producteurs marocains diversifient leur offre avec la culture de poivrons, de courgettes et de fraises.

Cette diversification vise à répondre à une demande croissante, notamment au Moyen-Orient, et à conquérir des parts de marché sur le segment des produits premium.


Des défis à relever

Malgré ces avancées, le secteur doit faire face à plusieurs défis. L’accès à l’eau demeure une problématique majeure, notamment dans les régions du Souss-Massa, où la pression hydrique est particulièrement élevée.

Les conditions climatiques extrêmes, comme la canicule de 2023 avec des températures atteignant 50,4 °C, ont aussi causé d’importantes pertes de récolte.

Enfin, la nécessité de recourir à une main-d’œuvre saisonnière impose une réflexion sur l’automatisation des processus agricoles.

Inspiré par les modèles néerlandais et canadiens, le Maroc pourrait investir davantage dans la robotisation pour améliorer l’efficacité et réduire la dépendance à la main-d’œuvre.

Grâce à son climat avantageux et à une politique d’innovation continue, le Maroc est bien placé pour renforcer son rôle sur le marché mondial de l’agriculture sous serre.


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Vendredi 4 Avril 2025

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