Écouter le podcast en entier :
N'est- il pas légitime d'exiger du gouvernement que la pollution soit stoppée à la source , et non pas qu'on se contente juste d'analyser la qualité de l'air mais sans suite !?
A Kénitra comme ailleurs, dangers pour la santé publique
Depuis 2012 , de persistants nuages de poussières noires empoisonnent l'air respiré par les habitants de Kenitra.
Les autorités avaient passé des années dans le déni refusant de reconnaître la responsabilité de la Centrale thermique.
Novembre dernier, lors d'une réunion entre la Wilaya, l' ONEE et le ministère de la Transition énergétique il avait été convenu de faire en sorte que cette dernière ne fonctionne plus au charbon mais plutôt au gaz .
La source du problème avait été reconnue et il s'agissait d'un grand pas pour l'humanité !
Aujourd'hui, le problème n'est toujours pas résolu malheureusement et Mme Laila Benali parle d'installer une station de surveillance de la qualité de l'air à Kénitra.
Après le déni , le renoncement ?
Surveiller l'état de la pollution de l'air dans chaque ville c'est juste la base , mais ce qu'on attend du gouvernement et des autorités locales c'est de faire en sorte que l'air que nous respirons ne comporte aucune substance nocive ou toxique.
Il est vrai certes que le droit de respirer de l'air pur n'est toujours pas garanti dans notre pays qu'il s'agisse de la loi sur l'air qui tarde à être appliqué ou celle se rapportant à l'interdiction de fumer dans les endroits publics et qui rencontre depuis des années une opposition des plus féroces .
En espérant qu'il ne s'agit pas d'une volte-face, il y a lieu de se poser des questions légitimes car rien , en principe, ne devrait empêcher Mme la ministre de stopper cette source de pollution à sa source .
Il y a quelques années, on avait annoncé la création d' observatoires régionaux de l'environnement, donc normalement en principe des stations de surveillance de la qualité de l'air devraient déjà exister partout dans le pays et surtout dans les villes où la menace de pollution de l'air est omniprésente et où le risque pour la santé des citoyens assez préoccupant.
Il y va de la crédibilité du pays car le Royaume signe des conventions internationales en matière de développement durable, de lutte contre les changements climatiques et particulièrement celles liées aux objectifs du millénaire !
La plupart des programmes sont financés par les bailleurs de fonds internationaux sauf que le gros de ces ressources financières va dans les poches des Bureaux d'études pour des programmes sans lendemain.
Franchement, pour terminer si Mme la ministre de la Transition énergétique n'arrive pas à trouver une solution urgente à ce problème , nous pouvons dire adieu à beaucoup de choses et surtout à nos dernières illusions concernant les ambitions affichées du Maroc en tant que modèle dans la transition énergétique et la lutte contre les changements climatiques .
N'est- il pas légitime d'exiger du gouvernement que la pollution soit stoppée à la source , et non pas qu'on se contente juste d'analyser la qualité de l'air mais sans suite aucune !?
Hafid Fassi Fihri
Depuis 2012 , de persistants nuages de poussières noires empoisonnent l'air respiré par les habitants de Kenitra.
Les autorités avaient passé des années dans le déni refusant de reconnaître la responsabilité de la Centrale thermique.
Novembre dernier, lors d'une réunion entre la Wilaya, l' ONEE et le ministère de la Transition énergétique il avait été convenu de faire en sorte que cette dernière ne fonctionne plus au charbon mais plutôt au gaz .
La source du problème avait été reconnue et il s'agissait d'un grand pas pour l'humanité !
Aujourd'hui, le problème n'est toujours pas résolu malheureusement et Mme Laila Benali parle d'installer une station de surveillance de la qualité de l'air à Kénitra.
Après le déni , le renoncement ?
Surveiller l'état de la pollution de l'air dans chaque ville c'est juste la base , mais ce qu'on attend du gouvernement et des autorités locales c'est de faire en sorte que l'air que nous respirons ne comporte aucune substance nocive ou toxique.
Il est vrai certes que le droit de respirer de l'air pur n'est toujours pas garanti dans notre pays qu'il s'agisse de la loi sur l'air qui tarde à être appliqué ou celle se rapportant à l'interdiction de fumer dans les endroits publics et qui rencontre depuis des années une opposition des plus féroces .
En espérant qu'il ne s'agit pas d'une volte-face, il y a lieu de se poser des questions légitimes car rien , en principe, ne devrait empêcher Mme la ministre de stopper cette source de pollution à sa source .
Il y a quelques années, on avait annoncé la création d' observatoires régionaux de l'environnement, donc normalement en principe des stations de surveillance de la qualité de l'air devraient déjà exister partout dans le pays et surtout dans les villes où la menace de pollution de l'air est omniprésente et où le risque pour la santé des citoyens assez préoccupant.
Il y va de la crédibilité du pays car le Royaume signe des conventions internationales en matière de développement durable, de lutte contre les changements climatiques et particulièrement celles liées aux objectifs du millénaire !
La plupart des programmes sont financés par les bailleurs de fonds internationaux sauf que le gros de ces ressources financières va dans les poches des Bureaux d'études pour des programmes sans lendemain.
Franchement, pour terminer si Mme la ministre de la Transition énergétique n'arrive pas à trouver une solution urgente à ce problème , nous pouvons dire adieu à beaucoup de choses et surtout à nos dernières illusions concernant les ambitions affichées du Maroc en tant que modèle dans la transition énergétique et la lutte contre les changements climatiques .
N'est- il pas légitime d'exiger du gouvernement que la pollution soit stoppée à la source , et non pas qu'on se contente juste d'analyser la qualité de l'air mais sans suite aucune !?
Hafid Fassi Fihri