C’est Mateusz Morawiecki, premier ministre de la Pologne, qui l’a annoncé, le 20 septembre. Son pays ne va plus fournir d’armes à l'Ukraine.
Nul besoin de rappeler que, jusqu’à présent, les livraisons d’armes de Varsovie à Kiev ont représenté plus d’un cinquième des fournitures militaires des pays de l’Otan à l’Ukraine. Soit quelques 2 milliards de dollars, selon le « Courrier international ».
Outre le fait que c’est à travers la Pologne que ce pays en guerre contre la Russie est approvisionné en armes.
Fini, donc, pour Kiev la livraison de chasseurs Mig29, datant de l’ère soviétique mais auxquels les pilotes ukrainiens sont déjà formés, les drones, les pièces d’artillerie et autres chars de fabrication allemande Léopard2.
Nul besoin de rappeler que, jusqu’à présent, les livraisons d’armes de Varsovie à Kiev ont représenté plus d’un cinquième des fournitures militaires des pays de l’Otan à l’Ukraine. Soit quelques 2 milliards de dollars, selon le « Courrier international ».
Outre le fait que c’est à travers la Pologne que ce pays en guerre contre la Russie est approvisionné en armes.
Fini, donc, pour Kiev la livraison de chasseurs Mig29, datant de l’ère soviétique mais auxquels les pilotes ukrainiens sont déjà formés, les drones, les pièces d’artillerie et autres chars de fabrication allemande Léopard2.
La Pologne d’abord !
Kiev a justifié sa décision par la nécessité de renforcer son propre arsenal, dans un contexte d’instabilité et d’insécurité, croissantes, en Europe orientale. La guerre d’Ukraine a révélé l’incapacité de l’appareil productif militaire des pays de l’Otan à suivre le rythme de la Russie.
En arrière-plan apparaît le différend commercial entre la Pologne et l’Ukraine à propos des céréales. Varsovie a annoncé, le 15 septembre, son intention de continuer à interdire aux céréales en provenance d’Ukraine l’accès à son marché, et ce afin de protéger ses propres agriculteurs.
Kiev a réagi, le 18 septembre, en faisant savoir qu’elle allait porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce.
C’est cette tournure prise par les évènements qui a fait dire au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de son intervention à l’Onu le 19 septembre, que « certains pays feignent la solidarité » à l’égard de l’Ukraine, mais soutiennent, en fait, « indirectement la Russie ».
Des propos qui ont valu à l’ambassadeur de l’Ukraine à Varsovie, une « convocation d’urgence » au siège du ministère des affaires étrangères polonais.
En arrière-plan apparaît le différend commercial entre la Pologne et l’Ukraine à propos des céréales. Varsovie a annoncé, le 15 septembre, son intention de continuer à interdire aux céréales en provenance d’Ukraine l’accès à son marché, et ce afin de protéger ses propres agriculteurs.
Kiev a réagi, le 18 septembre, en faisant savoir qu’elle allait porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce.
C’est cette tournure prise par les évènements qui a fait dire au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors de son intervention à l’Onu le 19 septembre, que « certains pays feignent la solidarité » à l’égard de l’Ukraine, mais soutiennent, en fait, « indirectement la Russie ».
Des propos qui ont valu à l’ambassadeur de l’Ukraine à Varsovie, une « convocation d’urgence » au siège du ministère des affaires étrangères polonais.
Les fantômes du passé
En creusant plus profond, encore, on se rappelle que la partie Ouest de l’Ukraine, dite la Galicie, celle qui compte le plus grand nombre de russophobes, a, jadis, fait partie du royaume de Pologne. Les Galiciens ont, par ailleurs, gardé pas mal d’affinités avec les Polonais.
Nombre de commentateurs alternatifs des évènements internationaux ont souligné, dès le début du conflit en Ukraine, la possibilité que ce pays finisse cette guerre démembré, sa partie Est étant militairement conquise par la Russie, et sa partie Ouest absorbé, après coup, par la Pologne.
Il en restera, au centre, un petit Etat croupion, qui servira de tampon entre la Russie et les pays de l’Otan. Ce qui n’était que de vagues projections, moqué par les médias grand public, semble, toutefois, peu à peu se concrétiser.
Nombre de commentateurs alternatifs des évènements internationaux ont souligné, dès le début du conflit en Ukraine, la possibilité que ce pays finisse cette guerre démembré, sa partie Est étant militairement conquise par la Russie, et sa partie Ouest absorbé, après coup, par la Pologne.
Il en restera, au centre, un petit Etat croupion, qui servira de tampon entre la Russie et les pays de l’Otan. Ce qui n’était que de vagues projections, moqué par les médias grand public, semble, toutefois, peu à peu se concrétiser.