Devant la progression du presque candidat et la surexposition des idées de droite en France, l’intelligentsia médiatique a entamé une vaste campagne de rééducation.
La goutte de trop.
Tout en déplorant que l’on accorde une place disproportionnée à l’auteur de " La France n’a pas dit son dernier mot " (Rubempré), une noria de journalistes, historiens, philosophes et autres maîtres queux de la parole (faussement) légitime se bousculent chaque jour dans les médias pour expliquer ce qu’il faut en penser. Du mal, pour sûr. Mais, et c’est là que le bât blesse, la disqualification morale et la pathologisation, qui ont longtemps fonctionné avec le FN devenu RN, glissent sur Zemmour comme l’eau sur la toile cirée.
Enfermés dans leurs vieux schémas, certains ne l’ont toujours pas compris.
L’émission « C ce soir », du lundi au jeudi à 22 h 30, et « C politique », les dimanches soir à 18 h 35, toutes deux diffusées sur France 5 et présentées par Karim Rissouli, illustrent jusqu’à la caricature ces techniques d’épouvante obsolètes. Passons sur le fait que cette mascarade se déroule sur une chaîne publique et que son chef d’orchestre, le journaliste susnommé, a déjà rompu une lance contre l’essayiste par le passé : « Inviter un homme condamné pour provocation à la haine pour parler antisémitisme, c’est un peu comme demander à un mari violent ce qu’il pense des femmes battues… On se pose et on arrête de faire n’importe quoi !? », s’était-il indigné en février 2019, après une intervention d’Éric Zemmour sur LCI.