Après avoir inventé un moyen de sélectionner un film au hasard, Netflix va plus loin. En effet, la plateforme a créé un mode aléatoire au sein d'une série. 
Tout part d’une idée un peu folle, en 2012. Eric Garcia, qui réalise la série Netflix, s’amuse d’une mésaventure sans grande conséquence pour toute personne normale : l’inondation de la cave de Depository Trust & Clearing Corporation. Montant des pertes : plusieurs millions de dollars. Même si la banque a réussi à faire imprimer et édité de nouveaux titres.
Ce désastre, arrivé en plein cœur de l’ouragan Sandy, a donné une idée à Eric Garcia. Il a donc vendu à Netflix l’idée d’un cambriolage. Le réalisateur se rend en effet compte en 2012 que tout le monde a les yeux braqués sur l’Ouragan. Débarque alors l’idée de Kaléidoscope. Cependant, les créateurs de la série ont envie d’aller encore plus loin.

En mélangeant tous les premiers volets, la narration prend une trajectoire complexe. Selon son déroulement, les relations entre les personnages, les intentions de chacun, les étapes du plan de préparation, les trahisons finales et le destin des braqueurs se dévoilent peu à peu. Il faut rester en alerte pour relier tous les points du récit et comprendre les subtilités de "Kaleidoscope". Si on laisse passer tel ou tel détail, alors la conclusion pourra paraître frustrante pour certains.
Présentée comme "une expérience unique en son genre" par Netflix, "Kaleidoscope" a un effet ludique. Sa mécanique est une vraie réussite qui donne envie de regarder les huit épisodes.

En gardant en tête qu’il faut garder l’épisode "White / Blanc" pour la fin, il existe 5 040 combinaisons possibles des sept épisodes qui le précèdent. Si on regarde tous les épisodes dans le désordre, il existe pas moins de 40 320 façons de regarder Kaléidoscope.



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