Aux côtés de Robin Wright, Hanks explore les joies et les peines d’un couple à travers plusieurs décennies, grâce à une technologie qui lui permet d'interpréter son personnage à différentes étapes de la vie, de l’adolescent idéaliste à l'homme âgé et fragile.
Pour réaliser cette prouesse, les réalisateurs ont collaboré avec le studio Metaphysic pour développer l'outil Metaphysic Live, une IA capable de rajeunir ou de "vieillir" les acteurs sur commande. Tom Hanks a été impressionné par la possibilité de visualiser instantanément le résultat de son jeu, sans avoir à attendre de longs mois de post-production. "Il y avait deux moniteurs sur le plateau : l'un pour le flux réel et l'autre, légèrement décalé, affichait notre version +deep fake+", explique-t-il.
Cependant, l'utilisation de l'IA dans le cinéma soulève des préoccupations, notamment en raison des risques liés aux "deep fakes", surtout en période de campagne présidentielle aux États-Unis. L'industrie cinématographique a été en proie à des grèves l’an dernier, les acteurs et scénaristes s'inquiétant des menaces que représente cette avancée technologique pour leur avenir. Tom Hanks lui-même a reconnu que "beaucoup de gens font dans leur froc" face à ces changements.
Pour "Here", réalisé par Robert Zemeckis, l’IA a analysé environ 8 millions d’images des acteurs pour recréer des visages correspondant à différentes époques. La technologie n'est pas la seule innovation du film, qui utilise un plan fixe pour raconter l’histoire d’un couple à travers le temps, tout en restant fidèle au style du roman graphique de Richard McGuire sur lequel il est basé.
Autres productions et perspectives
L'IA ne se limite pas à "Here". Au festival AFI Fest, une autre production, "Wallace & Gromit: Vengeance Most Fowl", utilise également cette technologie dans un contexte totalement différent. Dans cette aventure animée, Wallace construit un "gnome intelligent" pour l'aider dans les tâches ménagères, mais la situation prend une tournure sinistre. Le coréalisateur Merlin Crossingham a souligné que, bien que le film soit léger, il aborde des sujets sérieux, notamment l'impact de l'IA sur les relations.
Malgré l’intérêt suscité par l’IA, Crossingham a insisté sur le fait que son équipe ne l’utiliserait pas pour cette franchise. "Nous ne le faisons pas et nous ne le ferions pas", a-t-il affirmé, suscitant des applaudissements dans la salle. "Vengeance Most Fowl" sera disponible sur Netflix le 3 janvier, poursuivant ainsi la conversation sur l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le domaine du cinéma.
Pour réaliser cette prouesse, les réalisateurs ont collaboré avec le studio Metaphysic pour développer l'outil Metaphysic Live, une IA capable de rajeunir ou de "vieillir" les acteurs sur commande. Tom Hanks a été impressionné par la possibilité de visualiser instantanément le résultat de son jeu, sans avoir à attendre de longs mois de post-production. "Il y avait deux moniteurs sur le plateau : l'un pour le flux réel et l'autre, légèrement décalé, affichait notre version +deep fake+", explique-t-il.
Cependant, l'utilisation de l'IA dans le cinéma soulève des préoccupations, notamment en raison des risques liés aux "deep fakes", surtout en période de campagne présidentielle aux États-Unis. L'industrie cinématographique a été en proie à des grèves l’an dernier, les acteurs et scénaristes s'inquiétant des menaces que représente cette avancée technologique pour leur avenir. Tom Hanks lui-même a reconnu que "beaucoup de gens font dans leur froc" face à ces changements.
Pour "Here", réalisé par Robert Zemeckis, l’IA a analysé environ 8 millions d’images des acteurs pour recréer des visages correspondant à différentes époques. La technologie n'est pas la seule innovation du film, qui utilise un plan fixe pour raconter l’histoire d’un couple à travers le temps, tout en restant fidèle au style du roman graphique de Richard McGuire sur lequel il est basé.
Autres productions et perspectives
L'IA ne se limite pas à "Here". Au festival AFI Fest, une autre production, "Wallace & Gromit: Vengeance Most Fowl", utilise également cette technologie dans un contexte totalement différent. Dans cette aventure animée, Wallace construit un "gnome intelligent" pour l'aider dans les tâches ménagères, mais la situation prend une tournure sinistre. Le coréalisateur Merlin Crossingham a souligné que, bien que le film soit léger, il aborde des sujets sérieux, notamment l'impact de l'IA sur les relations.
Malgré l’intérêt suscité par l’IA, Crossingham a insisté sur le fait que son équipe ne l’utiliserait pas pour cette franchise. "Nous ne le faisons pas et nous ne le ferions pas", a-t-il affirmé, suscitant des applaudissements dans la salle. "Vengeance Most Fowl" sera disponible sur Netflix le 3 janvier, poursuivant ainsi la conversation sur l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le domaine du cinéma.