Imran Khan, ancien joueur de criquet devenu premier ministre du Pakistan, d’août 2018 à avril 2022, a été arrêté par la police le 9 mai.
Des dizaines d’agents parés d’équipements anti-émeute se sont brutalement emparés de l’ex-dirigeant pakistanais, qui fait l’objet de poursuites judiciaires pour 140 chefs d’accusation, dont le terrorisme, depuis qu’il a été renversé par une motion de censure, le 10 avril 2022.
Il n’en demeure pas moins l’homme politique le plus populaire auprès de ses compatriotes. L’ancien premier ministre du Pakistan nie toutes les charges dont il est inculpé et crie au complot.
Des dizaines d’agents parés d’équipements anti-émeute se sont brutalement emparés de l’ex-dirigeant pakistanais, qui fait l’objet de poursuites judiciaires pour 140 chefs d’accusation, dont le terrorisme, depuis qu’il a été renversé par une motion de censure, le 10 avril 2022.
Il n’en demeure pas moins l’homme politique le plus populaire auprès de ses compatriotes. L’ancien premier ministre du Pakistan nie toutes les charges dont il est inculpé et crie au complot.
Règlement de compte ?
Imran Khan devait comparaître, le jour même de son arrestation, devant la Haute Cour d’Islamabad pour répondre à des accusations de corruption.
Le Bureau national des comptes pakistanais, la Nab, a publié un communiqué pour expliquer que : « l’ancien premier ministre n’a pas donné de réponse adéquate aux convocations de la Nab. Son arrestation a été effectuée conformément à l’ordonnance du Nab et à la loi ».
Deux jours auparavant, Imran Khan avait accusé le Général Fayçal Naseer, patron du contre-espionnage au sein des services secrets pakistanais (Isi), d’être derrière la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, le 3 novembre 2022, au cours de laquelle il a reçu une balle dans la jambe.
Le 11 mai, la police a également placé sous mandat d’arrêt Shah Mahmood Qureshi, ancien chef de la diplomatie pakistanaise et membre du parti fondé en 1996 par Imran Khan, le Mouvement du Pakistan pour la justice (Pti).
La veille, ce sont deux autres hauts cadres du Tpi, Asad Umar et Fawad Chaudhry qui se sont retrouvés sous les verrous.
Le Bureau national des comptes pakistanais, la Nab, a publié un communiqué pour expliquer que : « l’ancien premier ministre n’a pas donné de réponse adéquate aux convocations de la Nab. Son arrestation a été effectuée conformément à l’ordonnance du Nab et à la loi ».
Deux jours auparavant, Imran Khan avait accusé le Général Fayçal Naseer, patron du contre-espionnage au sein des services secrets pakistanais (Isi), d’être derrière la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, le 3 novembre 2022, au cours de laquelle il a reçu une balle dans la jambe.
Le 11 mai, la police a également placé sous mandat d’arrêt Shah Mahmood Qureshi, ancien chef de la diplomatie pakistanaise et membre du parti fondé en 1996 par Imran Khan, le Mouvement du Pakistan pour la justice (Pti).
La veille, ce sont deux autres hauts cadres du Tpi, Asad Umar et Fawad Chaudhry qui se sont retrouvés sous les verrous.
Émeutes et répression
L’arrestation d’Imran Khan a aussitôt provoqué une vague de manifestations de la part de ses partisans, ce qui s’est traduit pas des émeutes et des affrontements avec les forces de l’ordre dans plusieurs villes du Pakistan, où l’armée s’est déployée.
Près de mille sympathisants de l’ancien premier ministre pakistanais ont été arrêtés, après que 14 bâtiments publics et 25 véhicules de la police aient été incendiés.
Trois des quatre provinces du Pakistan ont imposé une ordonnance d’urgence interdisant tout rassemblement. L’accès aux réseaux sociaux, Facebook, Tweeter et Youtube a été interrompu.
La partie de bras de fer qui oppose le gouvernement de Shehbaz Sharif, l’actuel premier ministre non-élu soutenu par l’armée, à l’opposition menée par Imran Khan risque de coûter très cher à ce pays de l’Asie du Sud déjà plongé dans une grave crise économique.
La monnaie et la bourse du Pakistan ont chuté, suite à ces événements, alors que le pays, qui peine depuis plusieurs mois à se faire renflouer par le Fmi, ne dispose pas de plus d’un mois de réserves de change pour couvrir ses importations.
Près de mille sympathisants de l’ancien premier ministre pakistanais ont été arrêtés, après que 14 bâtiments publics et 25 véhicules de la police aient été incendiés.
Trois des quatre provinces du Pakistan ont imposé une ordonnance d’urgence interdisant tout rassemblement. L’accès aux réseaux sociaux, Facebook, Tweeter et Youtube a été interrompu.
La partie de bras de fer qui oppose le gouvernement de Shehbaz Sharif, l’actuel premier ministre non-élu soutenu par l’armée, à l’opposition menée par Imran Khan risque de coûter très cher à ce pays de l’Asie du Sud déjà plongé dans une grave crise économique.
La monnaie et la bourse du Pakistan ont chuté, suite à ces événements, alors que le pays, qui peine depuis plusieurs mois à se faire renflouer par le Fmi, ne dispose pas de plus d’un mois de réserves de change pour couvrir ses importations.