Le succès de la voiture électrique aurait déjà atteint un pic. vient maintenant le moment de la stagnation :
Au cours des neuf premiers mois de 2023, les ventes de voitures électriques ont connu une augmentation notable de 43% par rapport à la même période en 2022. Toutefois, ce chiffre positif est accompagné de signes inquiétants. Des acteurs majeurs tels que Ford et GM ont décidé de mettre en pause certains investissements significatifs, Mercedes éprouve des difficultés avec les ventes de ses modèles haut de gamme, et des marques chinoises font face aux prémisses de faillites. Dans le groupe VW, des ajustements drastiques et des ralentissements de production pour les modèles électriques sont en cours, voire des arrêts temporaires. Comment expliquer cette dynamique apparemment contradictoire ?
Les premiers adoptants :
Des bureaux d'analyse de renom tels que JATO Dynamics, GlobalData, et The Langston ont examiné la situation. Ils soulignent que, parallèlement à la croissance des ventes, les carnets de commandes pour les véhicules électriques affichent une baisse significative. Volkswagen, par exemple, recense la moitié moins de commandes par rapport à la même période l'année précédente. Il semblerait qu'il y ait confusion entre ventes et livraisons. L'explication avancée est que les constructeurs, ayant résolu les problèmes d'approvisionnement, ont massivement livré des véhicules commandés antérieurement. À présent, une fois les "early adopters" satisfaits (ces clients qui aiment être les premiers à adopter les nouveautés), les clients "normaux" montrent un intérêt stable plutôt qu'en hausse pour les véhicules électriques. Les obstacles à l'achat demeurent les mêmes : l'autonomie, le réseau de recharge, et le prix d'achat.
Sachant que l'offre de modèles électriques abordables ne devrait pas s'étoffer avant 2025, les analystes prévoient au moins deux années relativement difficiles pour les ventes de voitures électriques. Ils décrivent cette période comme la "vallée de la mort", caractérisée par une surproduction de voitures excédant largement la demande et une dépréciation rapide sur le marché de l'occasion. Il devient clair que le scepticisme initial de Toyota envers l'électrification pourrait s'avérer être une stratégie judicieuse.
Les premiers adoptants :
Des bureaux d'analyse de renom tels que JATO Dynamics, GlobalData, et The Langston ont examiné la situation. Ils soulignent que, parallèlement à la croissance des ventes, les carnets de commandes pour les véhicules électriques affichent une baisse significative. Volkswagen, par exemple, recense la moitié moins de commandes par rapport à la même période l'année précédente. Il semblerait qu'il y ait confusion entre ventes et livraisons. L'explication avancée est que les constructeurs, ayant résolu les problèmes d'approvisionnement, ont massivement livré des véhicules commandés antérieurement. À présent, une fois les "early adopters" satisfaits (ces clients qui aiment être les premiers à adopter les nouveautés), les clients "normaux" montrent un intérêt stable plutôt qu'en hausse pour les véhicules électriques. Les obstacles à l'achat demeurent les mêmes : l'autonomie, le réseau de recharge, et le prix d'achat.
Sachant que l'offre de modèles électriques abordables ne devrait pas s'étoffer avant 2025, les analystes prévoient au moins deux années relativement difficiles pour les ventes de voitures électriques. Ils décrivent cette période comme la "vallée de la mort", caractérisée par une surproduction de voitures excédant largement la demande et une dépréciation rapide sur le marché de l'occasion. Il devient clair que le scepticisme initial de Toyota envers l'électrification pourrait s'avérer être une stratégie judicieuse.