Une semaine s’est écoulée depuis le tragique tremblement de terre qui a secoué la province du Haouz. Le dernier bilan, daté du 13 septembre, fait état de 2946 morts.
Plus d’une soixantaine de pays ont proposé leur aide au Maroc, qui n’en a retenu que quatre, l’Espagne, les Emirats arabes unis, le Qatar et la Grande Bretagne.
Le raisonnement marocain est simple. Le séisme s’est produit en zone montagneuse, démolissant tout ou partie de plus de 6.000 douars dans le Haut Atlas.
Le problème qui s’est posé est celui de la difficulté d’accès aux douars frappés par le séisme, certaines routes de montagne ayant été obstrué par des éboulements de rochers.
Un afflux massif et non coordonné de secouristes étrangers et autres membres d’Ong humanitaires et influenceurs sur les réseaux sociaux aurait provoqué une saturation des aéroports, un engorgement du réseau routier, bref un chaos contre-productif par nature.
Plus d’une soixantaine de pays ont proposé leur aide au Maroc, qui n’en a retenu que quatre, l’Espagne, les Emirats arabes unis, le Qatar et la Grande Bretagne.
Le raisonnement marocain est simple. Le séisme s’est produit en zone montagneuse, démolissant tout ou partie de plus de 6.000 douars dans le Haut Atlas.
Le problème qui s’est posé est celui de la difficulté d’accès aux douars frappés par le séisme, certaines routes de montagne ayant été obstrué par des éboulements de rochers.
Un afflux massif et non coordonné de secouristes étrangers et autres membres d’Ong humanitaires et influenceurs sur les réseaux sociaux aurait provoqué une saturation des aéroports, un engorgement du réseau routier, bref un chaos contre-productif par nature.
Le cas français
Aucun des pays dont la proposition d’aide n’a pas été retenue par le Maroc n’en a été vexé, à l’exception de la France et sa fille naturelle, l’Algérie.
L’Algérie, de par ses décideurs politiques psychopathes, étant un cas désespéré qui ne peut se prêter à aucune forme d’analyse rationnelle, il est plus intéressant de s’intéresser à la réaction de la France, dont les dirigeants semblent toutefois avoir été atteints par le mal algérien.
Ce sont d’abord des médias français qui se sont mis à déverser des immondices sur le Maroc et sa monarchie, dans un accès de rage qui a laissé les Marocains franchement ébahi.
On savait le président Macron amer pour avoir joué, perdant, le tocard algérien, en grillant, au passage, ses cartes avec le Maroc.
Une belle opportunité pour Rabat de coincer Paris dans un coin, une nouvelle embellie dans les relations entre les deux pays passant désormais par une reconnaissance franche et nette par la France de la marocanité du Sahara.
Bien entendu, le président Macron n’a récolté que des déceptions de son investissement algérien.
La banalisation des relations entre la France et l’Algérie est un mirage, que la junte militaire algérienne fait miroiter occasionnellement à Paris, mais qui est foncièrement contraire à ses intérêts.
L’exploitation de la rente mémorielle est l’un de piliers du régime algérien.
L’Algérie, de par ses décideurs politiques psychopathes, étant un cas désespéré qui ne peut se prêter à aucune forme d’analyse rationnelle, il est plus intéressant de s’intéresser à la réaction de la France, dont les dirigeants semblent toutefois avoir été atteints par le mal algérien.
Ce sont d’abord des médias français qui se sont mis à déverser des immondices sur le Maroc et sa monarchie, dans un accès de rage qui a laissé les Marocains franchement ébahi.
On savait le président Macron amer pour avoir joué, perdant, le tocard algérien, en grillant, au passage, ses cartes avec le Maroc.
Une belle opportunité pour Rabat de coincer Paris dans un coin, une nouvelle embellie dans les relations entre les deux pays passant désormais par une reconnaissance franche et nette par la France de la marocanité du Sahara.
Bien entendu, le président Macron n’a récolté que des déceptions de son investissement algérien.
La banalisation des relations entre la France et l’Algérie est un mirage, que la junte militaire algérienne fait miroiter occasionnellement à Paris, mais qui est foncièrement contraire à ses intérêts.
L’exploitation de la rente mémorielle est l’un de piliers du régime algérien.
Grossièreté de roturier
L’amateurisme du président français en tout ce qui concerne l’Afrique, ses impairs diplomatiques étant une preuve flagrante à cet égard, n’a d’égal que son arrogance.
Mais delà à voir le président de la république française piétiner les règles les plus élémentaires du protocole en s’adressant directement, via les réseaux sociaux, aux citoyens marocains, il y a un pas que l’on n’imaginait jamais un occupant du palais de l’Elysée oser franchir.
Voilà donc un banquier devenu chef de l’Etat français, par le miracle des médias grand public aux ordres de l’oligarchie parisienne, qui se permet de manquer de respect à un monarque.
Une telle grossièreté de roturier ne mérite pas plus que d’être tout simplement ignorée, comme si elle émanait d’Alger.
La réponse aux offres d’aide de la France, trop insistants pour être innocents, a été apportée par l’appareil de l’Etat marocain, avec ses agents de la protection civile, ses militaires et autres médecins et infirmiers, ainsi que par les simples citoyens.
Les premiers ont fait preuve de professionnalisme et de dévouement, apportant des premiers secours héliportés aux populations des douars dévastés par le séisme, tout en déblayant les routes de montagne, obstruées par les glissements de terrain.
Les Marocains, toutes classes sociales confondues, ont suscité l’estime du monde entier par leur sens aiguë de la solidarité, s’étant spontanément mobilisés pour apporter leur aide à leurs compatriotes affectés par le tremblement de terre.
Mais delà à voir le président de la république française piétiner les règles les plus élémentaires du protocole en s’adressant directement, via les réseaux sociaux, aux citoyens marocains, il y a un pas que l’on n’imaginait jamais un occupant du palais de l’Elysée oser franchir.
Voilà donc un banquier devenu chef de l’Etat français, par le miracle des médias grand public aux ordres de l’oligarchie parisienne, qui se permet de manquer de respect à un monarque.
Une telle grossièreté de roturier ne mérite pas plus que d’être tout simplement ignorée, comme si elle émanait d’Alger.
La réponse aux offres d’aide de la France, trop insistants pour être innocents, a été apportée par l’appareil de l’Etat marocain, avec ses agents de la protection civile, ses militaires et autres médecins et infirmiers, ainsi que par les simples citoyens.
Les premiers ont fait preuve de professionnalisme et de dévouement, apportant des premiers secours héliportés aux populations des douars dévastés par le séisme, tout en déblayant les routes de montagne, obstruées par les glissements de terrain.
Les Marocains, toutes classes sociales confondues, ont suscité l’estime du monde entier par leur sens aiguë de la solidarité, s’étant spontanément mobilisés pour apporter leur aide à leurs compatriotes affectés par le tremblement de terre.
Cheval de Troie
Et pour irriter encore plus les antimonarchistes tourmentés de part et d’autre de la Méditerranée, cet attachement quasi-fusionnel que les Marocains ont pour leur Roi, qu’ils ne manquent d’ailleurs jamais d’exprimer haut et fort.
En janvier 2010, Haïti a été secouée par un séisme de magnitude 7, qui a fait 280.000 morts. L’Etat haïtien étant faible, les autorités de ce pays se sont laissés submerger par les secours émanant de pays étrangers et par des Ong humanitaires, dans un indescriptible chaos dont Haïti ne s’est jamais vraiment relevée.
S’imaginer que les aides internationales n’ont pas une dimension géopolitique relève de la naïveté.
Les autorités marocaines n’ont pas eu seulement à porter secours aux victimes du séisme du 8 septembre. Elles se devaient aussi protéger le pays des soutiens malintentionnés et des faux amis.
Les moments difficiles faisant ressortir ce qu’il y a de meilleur et de pire chez l’être humain. Le séisme d’Al Haouz a laissé voir un appareil d’Etat capable de gérer de graves crises, tout en gardant la maîtrise de la situation et un peuple marocain grandi par son élan spontané de solidarité.
Mais aussi des charognes, d’ici et d’ailleurs, qui rôdent autour des victimes, se délectant des drames humains et cherchant, sans vergogne et à tout prix, à les exploiter.
Il va falloir, bientôt, passer à la phase de la reconstruction des zones dévastées par le tremblement de terre d’Al Haouz. L’on verra, alors, combien d’amis du Maroc vont se bousculer au portillon pour apporter leur soutien.
En janvier 2010, Haïti a été secouée par un séisme de magnitude 7, qui a fait 280.000 morts. L’Etat haïtien étant faible, les autorités de ce pays se sont laissés submerger par les secours émanant de pays étrangers et par des Ong humanitaires, dans un indescriptible chaos dont Haïti ne s’est jamais vraiment relevée.
S’imaginer que les aides internationales n’ont pas une dimension géopolitique relève de la naïveté.
Les autorités marocaines n’ont pas eu seulement à porter secours aux victimes du séisme du 8 septembre. Elles se devaient aussi protéger le pays des soutiens malintentionnés et des faux amis.
Les moments difficiles faisant ressortir ce qu’il y a de meilleur et de pire chez l’être humain. Le séisme d’Al Haouz a laissé voir un appareil d’Etat capable de gérer de graves crises, tout en gardant la maîtrise de la situation et un peuple marocain grandi par son élan spontané de solidarité.
Mais aussi des charognes, d’ici et d’ailleurs, qui rôdent autour des victimes, se délectant des drames humains et cherchant, sans vergogne et à tout prix, à les exploiter.
Il va falloir, bientôt, passer à la phase de la reconstruction des zones dévastées par le tremblement de terre d’Al Haouz. L’on verra, alors, combien d’amis du Maroc vont se bousculer au portillon pour apporter leur soutien.