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Salaires impayés : La Botola menacée par des grèves


Rédigé par le Mercredi 17 Novembre 2021

Plusieurs clubs de la Botola vivent une situation financière difficile quand ils ne sont pas menacés de faillite. Les premières victimes de cette crise financière sont les joueurs, ces derniers menacent de débrayer afin de faire entendre leur voix.



A en croire le quotidien Assabah du mercredi 17 novembre, rien ne va plus en Botola Pro. Nombreux sont les clubs du championnat qui sont sous la menace d’un mouvement de grève à cause de leur incapacité à verser les primes et les salaires des joueurs.


Plusieurs joueurs n’arrivent plus à assurer leurs besoins en nourriture et en transport, tandis que d’autres sont menacés d’expulsion de leur logement à cause de leur incapacité à payer le loyer.


En effet, il s’agit surtout de club Oujdi, ses joueurs qui avaient déjà mené une grève de deux semaines, tout en menaçant de débrayer à nouveau en raison de l’incapacité du président, Mohamed Houar, à respecter ses promesses et verser ainsi les salaires et surtout les primes qui s’accumulent depuis l’année dernière.


La même situation s’applique à l’Olympique Khouribga, un club où les joueurs et le staff technique n’ont pas touché de salaires depuis des mois malgré les protestations. Même les recrues qui ont signé l’été dernier n’ont pas encore vu la couleur de leur argent.


La situation du club de Khouribga ne risque pas de s’améliorer en raison de la démission du président Nizar Souktani et le recul des montants alloués par le principal sponsor du club. Une situation qui met l'OCK au bord de l’implosion en raison d’une menace de grève annoncé par les joueurs.


Dans la ville du détroit, les joueurs de l’Itiihad de Tanger, qui ne sont pas payés depuis deux saisons pour certains, ont envoyé plusieurs plaintes à la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Pour faire montre de diplomatie, le groupe a mandaté le capitaine Mehdi Khalati pour faire valoir ses doléances auprès de la direction du club, et menacent de mener une grève si leur voix n’est entendue.


Enfin, ajoute Assabah, au Kawkab de Marrakech, Chabab Atlas Khenifra et  Wydad de Fès, l’endettement est tel que ces clubs ne sont plus à même d’honorer leurs engagements envers les joueurs qui boycottent les entraînements.





Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Mercredi 17 Novembre 2021

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