Ce mouvement de protestation, qui s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les employés du secteur judiciaire et le gouvernement, sera suivi d'une nouvelle grève les 3, 4 et 5 septembre. Cette situation alarmante pourrait paralyser les tribunaux, affectant ainsi des milliers de dossiers en attente.

Le syndicat a également prévu une manifestation nationale le 4 septembre, qui débutera à la place Mamounia, devant le ministère de la Justice, et se dirigera vers le ministère de l’Économie et des Finances. L’objectif est clair : faire entendre les revendications des employés de la justice et mettre la pression sur le gouvernement pour qu'il réponde à leurs attentes. En parallèle, le bureau national encourage les sections locales à innover dans leurs méthodes de lutte, afin de garantir une mobilisation massive.

Les employés de la justice expriment des préoccupations légitimes concernant leurs conditions de travail et leur statut. Le syndicat a insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif avec les autorités, mais déplore le manque d’engagement de la part du gouvernement, qui semble agir uniquement sous la pression des crises. La situation actuelle laisse présager un avenir incertain pour le secteur judiciaire, essentiel au bon fonctionnement de l'État de droit au Maroc.

Le conseil national du syndicat se réunira le 4 septembre, après la manifestation, pour évaluer la situation et décider des prochaines étapes. Ce bras de fer entre le gouvernement et les employés de la justice ne fait que commencer, et l’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions durables sur la justice au Maroc.