La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a affirmé que ce contrôle s'étend de l'importation des produits jusqu'à leur mise à disposition sur le marché. Des analyses approfondies sont effectuées au Laboratoire national de l'énergie et des mines (LNEM) sur environ 3000 échantillons prélevés dans les stations-service. Les résultats indiquent un taux de conformité de plus de 96% aux normes légales, soulignant l'engagement du pays envers la qualité des carburants.

La politique de contrôle de qualité ne se limite pas aux analyses au laboratoire. Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a consacré une enveloppe financière considérable, environ 10 millions de dirhams, pour renforcer la capacité d'analyse du LNEM. Cette démarche vise à permettre au laboratoire de recevoir un nombre croissant d'échantillons de produits pétroliers, contribuant ainsi à maintenir des normes strictes. Par ailleurs, des programmes annuels sont élaborés, couvrant l'ensemble de la chaîne, depuis les entrepôts de stockage jusqu'aux stations de vente, pour garantir une qualité constante des carburants.

En plus des mesures préventives, le ministère s'engage également dans des actions correctives. En cas de non-conformité détectée, des procès-verbaux sont dressés, et les autorités entament des procédures judiciaires. Ce processus renforce la responsabilité des acteurs du secteur pétrolier, et les campagnes de contrôle, menées en collaboration avec les Walis et les gouverneurs, assurent une surveillance efficace sur le terrain. L'approche intégrée du Maroc en matière de contrôle de qualité garantit la satisfaction des normes légales et la confiance des consommateurs dans les produits pétroliers proposés sur le marché national.

Source: MAP