Il reste encore 3 rencontre à Ammouta pour réaliser son désir, ce désir est ainsi celui de tous les Marocains. Sur ces 3 rencontres qui restent à jouer, l’Algérie et ses Fennecs vont se mettre sur le chemin de Ammouta et de ses Lions. Algérie-Marcoc, ce samedi soir, va clôturer les quarts de finale et ce match de toutes les passions peut très bien se révéler la cerise sur le gâteau qatari. Une victoire marocaine et voilà Ammouta et ses Lions propulsés au firmament de la renommée. Une défaite, et l’on redeviendra fataliste et on écoutera les commentaires des commentateurs nous expliquer le pourquoi du comment.
C’est ainsi va le football… Les gloires y sont éphémères et les défaites, aussi cruelles soient-elles, sont vite oubliées. Et cela devrait être ainsi. Vous allez me dire que le fameux 1 à 5 du 9 décembre 79 à Casablanca infligé par une équipe d’Algérie incroyablement talentueuse et, reconnaissons-le, très chanceuse a eu des allures de défaite tragique au Maroc. Oui tout à fait, c’était en 79, c’était il y a très longtemps, et beaucoup de choses ont évolué depuis. D’abord ce Maroc-Algérie de Casablanca en 79, il est quasi certain que Houcine Ammouta n’en a que de très vagues souvenirs ; à l’époque Ammouta avait 10 ans, et les joueurs sélectionnés à présent à Doha forcément plus jeunes que lui, n’ont aucun traumatisme à évacuer. Leur génération aura grandi, plutôt, avec le quatre à zéro de Marrakech, cette victoire sur l’Algérie du temps d’Eric Gérets. Victoire dont peut vous parler longuement un certain Benchikha qui était sur le banc de touche de l’Algérie en tant que coach principal.
Et comme tout est bien qui finit bien, Benchikha s’est refait une santé au Maroc où il fait partie des entraîneurs les plus appréciés. Alors parler de match à la vie, à la mort, pour toute rencontre de foot c’est en fait, très exagéré. Après Maroc-Algérie de samedi à Doha, ce qui risque de souffrir c’est l’égo de quelques-uns qui se voient plus beaux et plus forts qu’ils ne le sont. On attendra le choc contre l’Algérie, tranquillement, l’esprit zen et le cœur apaisé. Les coéquipiers de Badr Bannoune, capitaine exemplaire, ont déjà fait l’essentiel de leur mission. Ils ont réconcilié le Maroc avec son football local et glorifié le coaching d’ici. Et comme l’appétit vient en mangeant, il nous étonnerait que ces footeux d’El Botola gourmands et avides de reconnaissance s’arrêtent en si bon chemin.
Le Onze algérien ne leur fait sûrement pas peur. Au contraire, ils ont hâte d’en découdre avec lui ne serait-ce que parce que leur ambition est intacte. Les encouragements fusent de partout, car le public croit en eux, et rien ne devrait perturber cette confiance. Quant à Ammouta, pétri d’expériences et de réalisme, il est certain que le garçon savait où il mettait les pieds. Son sérieux à déjà conquis jusqu’aux plus acharnés de ses contempteurs qui l’accusaient de jouer trop défensivement ou trop ceci ou trop cela. Ammouta sait que le football est un sport où l’on peut facilement passer d’un extrême à l’autre.
Alors perdant ou vainqueur, du moment qu’on a bien travaillé et veillé à tous les détails (la F.R.M.F ne lui a rien refusé question préparation), on aura sa conscience pour soi.
Tout le reste n’est que bavardage. Et les critiques qui surviennent après coup ne sont que méchancetés opportunistes, mais ne gâcheront rien du parcours de ceux qui samedi soir se présenteront à Doha pour, en fin de compte, un match comme les autres. En rappelant, bien sûr, qu’en football un match n’est gagné que par ceux qui sauront le mieux rester concentrés durant les 90 minutes et peut-être … 5 ou 7 minutes de plus.
C’est ainsi va le football… Les gloires y sont éphémères et les défaites, aussi cruelles soient-elles, sont vite oubliées. Et cela devrait être ainsi. Vous allez me dire que le fameux 1 à 5 du 9 décembre 79 à Casablanca infligé par une équipe d’Algérie incroyablement talentueuse et, reconnaissons-le, très chanceuse a eu des allures de défaite tragique au Maroc. Oui tout à fait, c’était en 79, c’était il y a très longtemps, et beaucoup de choses ont évolué depuis. D’abord ce Maroc-Algérie de Casablanca en 79, il est quasi certain que Houcine Ammouta n’en a que de très vagues souvenirs ; à l’époque Ammouta avait 10 ans, et les joueurs sélectionnés à présent à Doha forcément plus jeunes que lui, n’ont aucun traumatisme à évacuer. Leur génération aura grandi, plutôt, avec le quatre à zéro de Marrakech, cette victoire sur l’Algérie du temps d’Eric Gérets. Victoire dont peut vous parler longuement un certain Benchikha qui était sur le banc de touche de l’Algérie en tant que coach principal.
Et comme tout est bien qui finit bien, Benchikha s’est refait une santé au Maroc où il fait partie des entraîneurs les plus appréciés. Alors parler de match à la vie, à la mort, pour toute rencontre de foot c’est en fait, très exagéré. Après Maroc-Algérie de samedi à Doha, ce qui risque de souffrir c’est l’égo de quelques-uns qui se voient plus beaux et plus forts qu’ils ne le sont. On attendra le choc contre l’Algérie, tranquillement, l’esprit zen et le cœur apaisé. Les coéquipiers de Badr Bannoune, capitaine exemplaire, ont déjà fait l’essentiel de leur mission. Ils ont réconcilié le Maroc avec son football local et glorifié le coaching d’ici. Et comme l’appétit vient en mangeant, il nous étonnerait que ces footeux d’El Botola gourmands et avides de reconnaissance s’arrêtent en si bon chemin.
Le Onze algérien ne leur fait sûrement pas peur. Au contraire, ils ont hâte d’en découdre avec lui ne serait-ce que parce que leur ambition est intacte. Les encouragements fusent de partout, car le public croit en eux, et rien ne devrait perturber cette confiance. Quant à Ammouta, pétri d’expériences et de réalisme, il est certain que le garçon savait où il mettait les pieds. Son sérieux à déjà conquis jusqu’aux plus acharnés de ses contempteurs qui l’accusaient de jouer trop défensivement ou trop ceci ou trop cela. Ammouta sait que le football est un sport où l’on peut facilement passer d’un extrême à l’autre.
Alors perdant ou vainqueur, du moment qu’on a bien travaillé et veillé à tous les détails (la F.R.M.F ne lui a rien refusé question préparation), on aura sa conscience pour soi.
Tout le reste n’est que bavardage. Et les critiques qui surviennent après coup ne sont que méchancetés opportunistes, mais ne gâcheront rien du parcours de ceux qui samedi soir se présenteront à Doha pour, en fin de compte, un match comme les autres. En rappelant, bien sûr, qu’en football un match n’est gagné que par ceux qui sauront le mieux rester concentrés durant les 90 minutes et peut-être … 5 ou 7 minutes de plus.