Après des éliminations en huitièmes de finale lors des deux dernières éditions, le PSG tient une occasion rêvée de rallier le Top 8 européen au stade d'Anoeta à Saint-Sébastien.
Vainqueurs 2-0 au Parc des Princes le 14 février, les Parisiens, solides leaders en L1, disposent d'un matelas en théorie confortable avant de se frotter à une formation basque en proie au doute et qui a concédé une cinquième défaite en six matches, samedi à Séville (3-2).
Mais le club de la capitale est depuis quelques jours plongé dans une ambiance de crise larvée et le contexte est devenu beaucoup plus tendu et brûlant depuis que la superstar Kylian Mbappé a annoncé à ses dirigeants son intention de quitter le club à l'issue de la saison.
Son remplacement à la mi-temps vendredi à Monaco (0-0), après deux autres matches volontairement tronqués par Luis Enrique contre Nantes et Rennes, a ainsi suscité un choc aux conséquences encore inconnues.
Les secousses du tremblement de terre ont été ressenties jusqu'en Espagne, où tout ce qui touche à Mbappé revêt un caractère très sensible, le Real Madrid étant le grandissime favori pour accueillir le capitaine de l'équipe de France dans quatre mois. Luis Enrique a évoqué une décision strictement sportive, répétant qu'"il faudra s'habituer à jouer sans Kylian Mbappé".
Mais l'attitude du joueur, qui n'a pas rejoint le banc du PSG après sa sortie du vestiaire vendredi, prenant tout son temps pour contourner la pelouse puis s'asseoir en tribunes aux côtés de sa mère, a renforcé la thèse d'un gros malaise entre les deux hommes.
- Risque -
L'entourage de Mbappé s'est toutefois employé à déminer toute polémique auprès des médias. L'attaquant et Luis Enrique ont d'ailleurs eu un "échange positif" à l'occasion du décrassage après le match à Monaco, samedi matin, selon une source proche du dossier.
L'épisode pourrait néanmoins laisser des traces. A l'approche du rendez-vous crucial de mardi, l'ancien sélectionneur de l'Espagne prend le risque de s'aliéner son meilleur buteur - 32 réalisations toutes compétitions confondues cette saison, loin devant les neuf de Randal Kolo Muani et les huit de Gonçalo Ramos.
En cas de faux-pas à Saint-Sébastien, sa gestion du cas Mbappé sera forcément source de débats et il sortira extrêmement fragilisé de l'épisode, moins d'un an après sa nomination.
Le bras de fer Luis Enrique-Mbappé a donc ajouté une grosse pression à un déplacement qui, sur le papier, n'a pourtant pas de quoi effrayer les Parisiens.
En piètre forme, la Real Sociedad stagne à la 7e place de la Liga et vient aussi d'être éliminé de la Coupe du Roi par Majorque. Sur ses 10 derniers matches, le club basque compte cinq défaites, trois nuls et seulement deux victoires.
Outre les tensions autour de Mbappé, le passif du PSG en Ligue des champions est la principale source d'espoir de Basques. Paris a pu par le passé laisser échapper un avantage acquis au match aller (la fameuse "remontada" barcelonaise de 2017 mais aussi contre Manchester United en 2019 et le Real Madrid en 2022). Et il est tout sauf serein à l'extérieur en C1 cette saison: défaite 4-1 à Newcastle et 2-1 à San Siro face à l'AC Milan, nul difficilement obtenu à Dortmund (1-1) pour se qualifier in extremis en huitième de finale.
Mais malgré cet historique fâcheux, une élimination à ce stade de la compétition face à un tel adversaire serait une énorme surprise, doublée d'une terrible désillusion.
Vainqueurs 2-0 au Parc des Princes le 14 février, les Parisiens, solides leaders en L1, disposent d'un matelas en théorie confortable avant de se frotter à une formation basque en proie au doute et qui a concédé une cinquième défaite en six matches, samedi à Séville (3-2).
Mais le club de la capitale est depuis quelques jours plongé dans une ambiance de crise larvée et le contexte est devenu beaucoup plus tendu et brûlant depuis que la superstar Kylian Mbappé a annoncé à ses dirigeants son intention de quitter le club à l'issue de la saison.
Son remplacement à la mi-temps vendredi à Monaco (0-0), après deux autres matches volontairement tronqués par Luis Enrique contre Nantes et Rennes, a ainsi suscité un choc aux conséquences encore inconnues.
Les secousses du tremblement de terre ont été ressenties jusqu'en Espagne, où tout ce qui touche à Mbappé revêt un caractère très sensible, le Real Madrid étant le grandissime favori pour accueillir le capitaine de l'équipe de France dans quatre mois. Luis Enrique a évoqué une décision strictement sportive, répétant qu'"il faudra s'habituer à jouer sans Kylian Mbappé".
Mais l'attitude du joueur, qui n'a pas rejoint le banc du PSG après sa sortie du vestiaire vendredi, prenant tout son temps pour contourner la pelouse puis s'asseoir en tribunes aux côtés de sa mère, a renforcé la thèse d'un gros malaise entre les deux hommes.
- Risque -
L'entourage de Mbappé s'est toutefois employé à déminer toute polémique auprès des médias. L'attaquant et Luis Enrique ont d'ailleurs eu un "échange positif" à l'occasion du décrassage après le match à Monaco, samedi matin, selon une source proche du dossier.
L'épisode pourrait néanmoins laisser des traces. A l'approche du rendez-vous crucial de mardi, l'ancien sélectionneur de l'Espagne prend le risque de s'aliéner son meilleur buteur - 32 réalisations toutes compétitions confondues cette saison, loin devant les neuf de Randal Kolo Muani et les huit de Gonçalo Ramos.
En cas de faux-pas à Saint-Sébastien, sa gestion du cas Mbappé sera forcément source de débats et il sortira extrêmement fragilisé de l'épisode, moins d'un an après sa nomination.
Le bras de fer Luis Enrique-Mbappé a donc ajouté une grosse pression à un déplacement qui, sur le papier, n'a pourtant pas de quoi effrayer les Parisiens.
En piètre forme, la Real Sociedad stagne à la 7e place de la Liga et vient aussi d'être éliminé de la Coupe du Roi par Majorque. Sur ses 10 derniers matches, le club basque compte cinq défaites, trois nuls et seulement deux victoires.
Outre les tensions autour de Mbappé, le passif du PSG en Ligue des champions est la principale source d'espoir de Basques. Paris a pu par le passé laisser échapper un avantage acquis au match aller (la fameuse "remontada" barcelonaise de 2017 mais aussi contre Manchester United en 2019 et le Real Madrid en 2022). Et il est tout sauf serein à l'extérieur en C1 cette saison: défaite 4-1 à Newcastle et 2-1 à San Siro face à l'AC Milan, nul difficilement obtenu à Dortmund (1-1) pour se qualifier in extremis en huitième de finale.
Mais malgré cet historique fâcheux, une élimination à ce stade de la compétition face à un tel adversaire serait une énorme surprise, doublée d'une terrible désillusion.