L'accueil
Un bien triste record !
Le MCO , club historique porte- fanion de la région de l'Oriental , avant que les nouveaux riches des voisins de Berkane ne viennent leur voler la vedette, est en train de défrayer l'actualité sportive, mais malheureusement par un fait qui révèle une crise profonde et une indigence incroyable.
Imaginez que cette équipe ne dispose que de douze joueurs cette saison et qu'elle lutte pour son maintien ! Une lutte mal engagée car le Mouloudia est avant dernier au classement et avec un déficit aussi flagrant dans l'effectif, cette équipe semble condamnée .
C'est une situation grotesque, du jamais vu et le brave entraîneur Fawzi Jamal a beau se démener comme un beau diable, il faut admettre que sans gardien remplaçant, sans avant -centre et sans véritables attaquants , sa marge de manœuvre semble réduite à l'impuissance.
Le pire , ce ne sont pas seulement les joueurs qui se blessent ou qui prennent un carton rouge , mais Fawzi Jamal déplore le fait que, faute de concurrence, les joueurs ne sont pas très motivés à l'entraînement car ils savent qu'ils vont jouer !
Botola Pro avec des équipes de quartiers !?
Normalement, le MCO devrait avoir une réserve avec l'équipe espoirs et une autre juniors pour que le coach puisse compter sur les pépites, mais ce dernier affirme que les jeunes ne sont malheureusement pas prêts et qu'il ne peut peut les mettre dans le bain de la compétition que quinze minutes ou vingt au maximum.
Alors , maintenant comment le Mouloudia a-t-il pû en arriver là, avec cette situation catastrophique, de néant et d'indigence !?
Depuis une vingtaine d'années, le Mouloudia fait l'ascenseur entre la Botola 1 et la seconde division, et chaque début de saison soit ils n'ont pas de terrain d'entrainement, pas de comité et absolument pas d'argent dans les caisses !
Imaginez que cette équipe ne dispose que de douze joueurs cette saison et qu'elle lutte pour son maintien ! Une lutte mal engagée car le Mouloudia est avant dernier au classement et avec un déficit aussi flagrant dans l'effectif, cette équipe semble condamnée .
C'est une situation grotesque, du jamais vu et le brave entraîneur Fawzi Jamal a beau se démener comme un beau diable, il faut admettre que sans gardien remplaçant, sans avant -centre et sans véritables attaquants , sa marge de manœuvre semble réduite à l'impuissance.
Le pire , ce ne sont pas seulement les joueurs qui se blessent ou qui prennent un carton rouge , mais Fawzi Jamal déplore le fait que, faute de concurrence, les joueurs ne sont pas très motivés à l'entraînement car ils savent qu'ils vont jouer !
Botola Pro avec des équipes de quartiers !?
Normalement, le MCO devrait avoir une réserve avec l'équipe espoirs et une autre juniors pour que le coach puisse compter sur les pépites, mais ce dernier affirme que les jeunes ne sont malheureusement pas prêts et qu'il ne peut peut les mettre dans le bain de la compétition que quinze minutes ou vingt au maximum.
Alors , maintenant comment le Mouloudia a-t-il pû en arriver là, avec cette situation catastrophique, de néant et d'indigence !?
Depuis une vingtaine d'années, le Mouloudia fait l'ascenseur entre la Botola 1 et la seconde division, et chaque début de saison soit ils n'ont pas de terrain d'entrainement, pas de comité et absolument pas d'argent dans les caisses !
Résultat : au fil des saisons , les problèmes se sont accumulés entraînant une situation de néant car plus personne à Oujda ne veut assumer la responsabilité d'un club surendetté et sans ressources stables !
Cette saison, durant la trêve estivale ils avaient la totale avec en plus, aucune possibilité de recruter puisqu'ils figurent également parmi les clubs marocains qui sont dans la liste de la FIFA des équipes à sanctionner !
Qui sème le vent récolte la tempête !
Trouvez l'erreur !
Il y a également un problème de structuration et d'organisation du club avec une introuvable gestion moderne, mais vous allez me dire qu'ils ne sont pas les seuls puisque même le grand Wydad est en crise à la seule différence ou presque que les dirigeants Casablancais disposent de moyens financiers pour recruter des joueurs et un entraîneur !
Encore faut-il que le club soit doté d'une véritable direction technique pour que les recrutements se fassent selon des choix judicieux et que surtout, le président soit bien entouré, bien conseillé et bien entendu bien élu !
Qui sème le vent récolte la tempête , et malheureusement aujourd'hui le Mouloudia qui pourrait normalement et logiquement disposer d'autant de moyens financiers que ceux des voisins de Berkane, donne cette impression d'être un club qui se meurt !
Il y a des signes qui ne trompent pas , mais espérons toutefois qu'il ne s'agit que d'une crise passagère car la chute pourrait être plus dure.Comme elle l'a été pour d'autres clubs qui ont complètement disparu du paysage du football Maroc, où la structuration des clubs doit être revue de fond en comble.
Et dire que le football est censé refléter une dynamique régionale et un levier de développement pour la région et un chantier pour l'épanouissement des jeunes !
Hafid Fassi Fihri
Il y a également un problème de structuration et d'organisation du club avec une introuvable gestion moderne, mais vous allez me dire qu'ils ne sont pas les seuls puisque même le grand Wydad est en crise à la seule différence ou presque que les dirigeants Casablancais disposent de moyens financiers pour recruter des joueurs et un entraîneur !
Encore faut-il que le club soit doté d'une véritable direction technique pour que les recrutements se fassent selon des choix judicieux et que surtout, le président soit bien entouré, bien conseillé et bien entendu bien élu !
Qui sème le vent récolte la tempête , et malheureusement aujourd'hui le Mouloudia qui pourrait normalement et logiquement disposer d'autant de moyens financiers que ceux des voisins de Berkane, donne cette impression d'être un club qui se meurt !
Il y a des signes qui ne trompent pas , mais espérons toutefois qu'il ne s'agit que d'une crise passagère car la chute pourrait être plus dure.Comme elle l'a été pour d'autres clubs qui ont complètement disparu du paysage du football Maroc, où la structuration des clubs doit être revue de fond en comble.
Et dire que le football est censé refléter une dynamique régionale et un levier de développement pour la région et un chantier pour l'épanouissement des jeunes !
Hafid Fassi Fihri
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