«Les joueurs de l'équipe nationale marocaine sont à la mode. Ils sont sur la liste des achats de nombreux clubs. Tous, sans exception, ont augmenté leur valeur sur le mercato après la Coupe du monde au Qatar. Leur quatrième place historique, basée sur un jeu d'équipe impeccable, n'a laissé personne derrière», souline le journal spécialisé espagnol AS.
«Dans l'ensemble, la valeur des Lions de l'Atlas s'est appréciée en moyenne de 77,2 % et les actions des noms comme Ounahi, Amrabat et Cheddira ont augmenté plus que des noms médiatiques comme Mbappé, Julián Álvarez et Enzo Fernández», fait savoir la publication.
«L'un des clubs qui a le plus à gagner est Angers, actuellement lanterne rouge de la Ligue 1 française, qui pourrait recevoir une importante injection financière s'il vend l'un de ses joueurs les plus évalués après la Coupe du monde au Qatar, Azzedine Ounahi», détaille «AS».
Le milieu de terrain d'Angers a réalisé des performances spectaculaires tout au long du tournoi et sa valeur marchande est passée de 3,50 millions d'euros à 15 millions d'euros, soit une hausse de 328,5 %, un chiffre stupéfiant si l'on considère que la valeur de stars comme Jude Bellingham a augmenté de 10 % (de 100 millions d'euros à 110 millions d'euros), selon la même source.
«Un autre joueur marocain qui a bénéficié de la Coupe du monde est Sofyan Amrabat. La cote du joueur de la Fiorentina est montée en flèche. Pour être précis, de 150%», fait savoir le quotidien espagnol.
D'une valeur marchande de 10 millions d'euros avant le début du tournoi au Qatar, un éventuel transfert d’Amrabat ne coûterait pas moins de 25 millions d'euros, estime le journal, précisant que son nom est sur le viseur des clubs comme l'Atlético de Madrid, qui vient de prêter Joao Félix à Chelsea et qui a une place pour «le joueur vedette du Maroc et la révélation du tournoi».
«Le Maroc a forgé un groupe choral de talents qui, ensemble, ont réussi à élever leur cachet pour faire bouger le marché des transferts avec toute la lumière qu'ils méritent», indique «AS», notant qu’«après le Mondial, les Lions de l'Atlas vont désormais rugir également dans le mercato».
LODJ avec MAP