Les avis risquent d'être divergents , mais comme la trêve hivernale est encore loin et que la CAN doit avoir lieu entre janvier et février prochain au Cameroun on se demande bien si la fédération n'a pas rendu un très mauvais service aux clubs de Botola Pro .
Ces derniers doivent effectivement s'acquitter des salaires des joueurs et du staff technique , alors si ces derniers doivent s'offrir une grande récréation , nul doute que les dirigeants vont grogner surtout que les caisses sont au plus bas .
Un compromis aurait dû être trouvé pour faire jouer la Botola Pro coûte que coûte car une trêve trop longue va avoir un effet négatif sur la forme des joueurs et un impact considérable sur le rythme et la compétitivité des équipes engagées en compétitions africaines .
Il doit certainement y avoir une bonne dose d'improvisation et d'amateurisme dans cette décision qui ne va servir qu'à saborder le rythme d'une Botola Pro déjà pas très spectaculaire .
Le mieux aurait été de demander au sélectionneur national des locaux de constituer une équipe nationale équilibrée , sans dépasser deux joueurs par club de manière à ce qu'aucun des protagonistes de la Botola Pro ne soit lésé !
Inutile de vous préciser que cette situation inédite ne se produit qu'au Maroc puisque le monde entier continue de jouer .
Une réflexion s'impose d'urgence entre la FRMF , la ligue nationale professionnelle et les clubs .
Hafid Fassi Fihri