Dr Anwar Cherkaoui et le Pr Driss Elkabbaj, Président de la Société Marocaine de Néphrologie, expliquent pourquoi ces « sentinelles biologiques » sont indispensables pour surveiller la santé rénale.
La créatinine, un indicateur du filtre rénal
La créatinine est un déchet généré par les muscles lors de la production d’énergie. Les reins ont pour mission de filtrer et d’éliminer ce déchet par l’urine. Cependant, lorsqu’ils sont endommagés, leur capacité de filtration diminue, entraînant une accumulation de créatinine dans le sang. Un taux élevé de créatinine est donc souvent l’un des premiers signes d’alerte d’un problème rénal. Il est associé à des affections comme l’insuffisance rénale, qui se développe parfois sans symptôme apparent.
L’ionogramme : le contrôle des électrolytes
L’ionogramme est une analyse qui mesure les niveaux de plusieurs ions essentiels dans le sang, principalement le sodium, le potassium et le chlore. Ces électrolytes jouent un rôle central dans le fonctionnement des cellules, en particulier des cellules musculaires, y compris celles du cœur. Par exemple :
- Le sodium aide à maintenir l’équilibre hydrique et la pression artérielle.
- Le potassium régule les contractions musculaires et le rythme cardiaque.
Un déséquilibre de ces ions, tel qu’un excès de potassium (hyperkaliémie) ou un déficit de sodium (hyponatrémie), peut indiquer une défaillance rénale, car les reins régulent activement leur niveau dans l’organisme. De telles perturbations peuvent causer des complications graves comme des arythmies cardiaques ou des troubles neurologiques.
Des « sentinelles » pour une détection précoce
La surveillance de la créatinine et de l’ionogramme est cruciale, surtout pour les personnes présentant un risque élevé d’insuffisance rénale, telles que les patients diabétiques, hypertendus, ou les personnes âgées. Ces indicateurs permettent souvent de détecter des problèmes rénaux avant que des symptômes visibles comme la fatigue, les gonflements ou une diminution de la quantité d’urine ne se manifestent.
En somme, un suivi régulier de la créatinine et de l’ionogramme permet de surveiller efficacement la fonction rénale. Ces tests simples fournissent des signaux d’alerte précoces, permettant de prendre des mesures pour protéger les reins et prévenir des complications graves, en favorisant une prise en charge médicale rapide et adaptée.
La créatinine est un déchet généré par les muscles lors de la production d’énergie. Les reins ont pour mission de filtrer et d’éliminer ce déchet par l’urine. Cependant, lorsqu’ils sont endommagés, leur capacité de filtration diminue, entraînant une accumulation de créatinine dans le sang. Un taux élevé de créatinine est donc souvent l’un des premiers signes d’alerte d’un problème rénal. Il est associé à des affections comme l’insuffisance rénale, qui se développe parfois sans symptôme apparent.
L’ionogramme : le contrôle des électrolytes
L’ionogramme est une analyse qui mesure les niveaux de plusieurs ions essentiels dans le sang, principalement le sodium, le potassium et le chlore. Ces électrolytes jouent un rôle central dans le fonctionnement des cellules, en particulier des cellules musculaires, y compris celles du cœur. Par exemple :
- Le sodium aide à maintenir l’équilibre hydrique et la pression artérielle.
- Le potassium régule les contractions musculaires et le rythme cardiaque.
Un déséquilibre de ces ions, tel qu’un excès de potassium (hyperkaliémie) ou un déficit de sodium (hyponatrémie), peut indiquer une défaillance rénale, car les reins régulent activement leur niveau dans l’organisme. De telles perturbations peuvent causer des complications graves comme des arythmies cardiaques ou des troubles neurologiques.
Des « sentinelles » pour une détection précoce
La surveillance de la créatinine et de l’ionogramme est cruciale, surtout pour les personnes présentant un risque élevé d’insuffisance rénale, telles que les patients diabétiques, hypertendus, ou les personnes âgées. Ces indicateurs permettent souvent de détecter des problèmes rénaux avant que des symptômes visibles comme la fatigue, les gonflements ou une diminution de la quantité d’urine ne se manifestent.
En somme, un suivi régulier de la créatinine et de l’ionogramme permet de surveiller efficacement la fonction rénale. Ces tests simples fournissent des signaux d’alerte précoces, permettant de prendre des mesures pour protéger les reins et prévenir des complications graves, en favorisant une prise en charge médicale rapide et adaptée.