Une nouvelle alerte
Les États du Nord-Est américain sont en alerte face à la recrudescence de l'encéphalite équine de l'Est (EEE), une maladie virale rare mais potentiellement fatale.
Ce virus, transmis par les moustiques, a déjà causé son premier décès cette année dans le New Hampshire, où un patient a succombé à une détérioration rapide du système nerveux central.
Cette maladie, bien que peu fréquente, suscite l’inquiétude en raison de sa gravité et de la difficulté à la traiter.
Le dernier cas humain d'EEE dans le New Hampshire remontait à 2014, une année marquée par trois infections et deux décès.
Cette résurgence en 2024 rappelle la vulnérabilité des populations face à ce virus, surtout dans les zones où les conditions sont propices à la prolifération des moustiques vecteurs.
Ce virus, transmis par les moustiques, a déjà causé son premier décès cette année dans le New Hampshire, où un patient a succombé à une détérioration rapide du système nerveux central.
Cette maladie, bien que peu fréquente, suscite l’inquiétude en raison de sa gravité et de la difficulté à la traiter.
Le dernier cas humain d'EEE dans le New Hampshire remontait à 2014, une année marquée par trois infections et deux décès.
Cette résurgence en 2024 rappelle la vulnérabilité des populations face à ce virus, surtout dans les zones où les conditions sont propices à la prolifération des moustiques vecteurs.
Une maladie rare, mais redoutable
L'encéphalite équine de l'Est est principalement répandue en Amérique du Nord et dans les Caraïbes. Chaque année, les États-Unis enregistrent en moyenne 11 cas humains, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).
Bien que la majorité des infections humaines restent asymptomatiques, la maladie peut se manifester sous une forme grave, affectant le système nerveux central. Environ 5 % des personnes infectées développent des symptômes neurologiques, parmi lesquels 30 % décèdent.
Les groupes les plus à risque incluent les personnes âgées de moins de 15 ans et de plus de 50 ans, qui sont plus susceptibles de présenter des formes sévères de la maladie.
Ces statistiques renforcent la nécessité de mesures préventives strictes, surtout en l'absence de traitement ou de vaccin spécifique pour les humains.
Bien que la majorité des infections humaines restent asymptomatiques, la maladie peut se manifester sous une forme grave, affectant le système nerveux central. Environ 5 % des personnes infectées développent des symptômes neurologiques, parmi lesquels 30 % décèdent.
Les groupes les plus à risque incluent les personnes âgées de moins de 15 ans et de plus de 50 ans, qui sont plus susceptibles de présenter des formes sévères de la maladie.
Ces statistiques renforcent la nécessité de mesures préventives strictes, surtout en l'absence de traitement ou de vaccin spécifique pour les humains.
Se protéger face à un ennemi invisible
L'EEE ne se transmet pas d'homme à homme, mais uniquement par les piqûres de moustiques infectés.
La période d'incubation du virus chez l'homme varie de 4 à 10 jours, durant laquelle les symptômes peuvent se limiter à de la fièvre et des douleurs musculaires, semblables à ceux de la grippe.
Cependant, dans les cas les plus graves, l'infection peut évoluer en méningite ou en encéphalite, entraînant des maux de tête sévères, des vomissements, des convulsions, et une désorientation.
L'absence de traitement spécifique rend la prévention essentielle. Les autorités sanitaires recommandent d'éviter les piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements longs, et en réduisant les habitats de moustiques autour des habitations, comme les eaux stagnantes.
La période d'incubation du virus chez l'homme varie de 4 à 10 jours, durant laquelle les symptômes peuvent se limiter à de la fièvre et des douleurs musculaires, semblables à ceux de la grippe.
Cependant, dans les cas les plus graves, l'infection peut évoluer en méningite ou en encéphalite, entraînant des maux de tête sévères, des vomissements, des convulsions, et une désorientation.
L'absence de traitement spécifique rend la prévention essentielle. Les autorités sanitaires recommandent d'éviter les piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements longs, et en réduisant les habitats de moustiques autour des habitations, comme les eaux stagnantes.
Le changement climatique : un facteur aggravant
Un rapport de 2023 de l'association Climate Central souligne que le nombre de "jours à moustique", c’est-à-dire les jours où les conditions météorologiques sont favorables à la prolifération de ces insectes, a augmenté dans de nombreuses régions des États-Unis au cours des quatre dernières décennies.
Cette augmentation est liée au changement climatique, qui crée des conditions plus chaudes et humides, idéales pour les moustiques.
Cela pourrait entraîner une hausse des infections par des maladies transmises par les moustiques, telles que l'encéphalite équine de l'Est, rendant la lutte contre cette menace encore plus urgente.
Cette augmentation est liée au changement climatique, qui crée des conditions plus chaudes et humides, idéales pour les moustiques.
Cela pourrait entraîner une hausse des infections par des maladies transmises par les moustiques, telles que l'encéphalite équine de l'Est, rendant la lutte contre cette menace encore plus urgente.