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Prévenir le cancer du col de l’utérus : janvier, un mois pour agir


Ce mois-ci, le monde se mobilise pour sensibiliser au cancer du col de l’utérus, un mal évitable grâce à la prévention.



Campagne mondiale de sensibilisation

Chaque mois de janvier, une campagne mondiale de sensibilisation rappelle l'importance de la prévention et du dépistage du cancer du col de l’utérus.
 
Cette maladie, largement évitable, reste l’une des plus fréquentes chez les femmes dans le monde, avec des conséquences souvent dramatiques lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement.
 
À travers des initiatives menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres acteurs de la santé, ce mois est une opportunité de promouvoir des gestes simples mais essentiels pour réduire le risque de cette pathologie.
 
Le cancer du col de l’utérus est presque exclusivement causé par une infection persistante au papillomavirus humain (HPV), un virus extrêmement répandu.
 
Pourtant, grâce aux avancées scientifiques, des outils de prévention efficaces sont aujourd’hui disponibles, rendant ce cancer hautement évitable.
 
Vaccination, dépistage et éducation à la santé féminine sont autant de leviers pour inverser la tendance et sauver des vies.

Comprendre le cancer du col de l’utérus

Le col de l’utérus, situé entre le vagin et l’utérus, joue un rôle crucial dans le corps féminin.
 
Il agit comme une barrière naturelle contre les infections grâce au mucus qu’il sécrète, tout en facilitant la reproduction et en soutenant la grossesse.
 
Toutefois, cette région est également vulnérable à certaines agressions, notamment les infections durables par des souches spécifiques de HPV, comme les HPV16 et HPV18.
 

Ces virus sont transmis principalement par contact sexuel et touchent une majorité de la population au moins une fois dans la vie.
 
Dans la plupart des cas, le système immunitaire élimine le virus naturellement en moins de deux ans. Cependant, chez certaines personnes, l’infection persiste, ce qui peut entraîner des lésions précancéreuses et, si elles ne sont pas traitées, évoluer vers un cancer.
 
Ce processus peut durer plusieurs années, d’où l’importance de la prévention par le dépistage et la vaccination.
 
Les symptômes, lorsqu’ils apparaissent, incluent des saignements inhabituels en dehors des règles ou après les rapports, des douleurs pelviennes, ou encore des pertes anormales.
 
Ces signes, bien que non spécifiques, doivent toujours inciter à consulter un professionnel de santé.

Prévention : des outils efficaces à disposition

La lutte contre le cancer du col de l’utérus repose sur deux piliers principaux : la vaccination contre le HPV et le dépistage régulier.
 
Ces mesures complémentaires permettent non seulement de prévenir l’apparition de la maladie, mais également de détecter précocement les anomalies, augmentant ainsi les chances de guérison avec des traitements moins invasifs.
 
Le vaccin contre le HPV, désormais recommandé dès l’âge de 11 ans, protège contre les souches les plus dangereuses du virus.
 
Il peut également être administré en rattrapage chez les adolescents et jeunes adultes qui n’ont pas été vaccinés dans les délais initiaux.
 
Grâce à cette vaccination, des pays ont déjà constaté une diminution significative des lésions précancéreuses chez les jeunes femmes, soulignant son efficacité dans la prévention à long terme.
 
Le dépistage, quant à lui, reste essentiel pour détecter les anomalies avant qu’elles n’évoluent. Réalisé par un prélèvement au niveau du col de l’utérus, il permet de repérer les cellules anormales ou la présence du HPV.
 
La fréquence du dépistage varie selon l’âge : il est recommandé tous les trois ans entre 25 et 29 ans, puis tous les cinq ans jusqu’à 65 ans.
 
En cas de résultat anormal, des examens complémentaires sont effectués pour déterminer les mesures à prendre, qu’il s’agisse d’un simple suivi ou d’un traitement précoce des lésions.

Mode de vie et prévention intégrée

Au-delà de la vaccination et du dépistage, certaines habitudes de vie contribuent également à la santé cervicale.
 
Une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et céréales complètes, peut jouer un rôle protecteur en renforçant le système immunitaire.
 
Des études montrent également que l’activité physique régulière, même modérée, réduit les risques de développer de nombreuses maladies, y compris le cancer du col de l’utérus.
 
L’arrêt du tabac est une autre mesure préventive importante. Fumer affaiblit les défenses immunitaires locales et favorise l’action cancérigène du HPV.
 
De même, une bonne protection contre les infections sexuellement transmissibles diminue l’exposition aux souches de HPV les plus dangereuses.
 
En sensibilisant les jeunes filles et garçons dès leur adolescence, il est possible d’initier des comportements protecteurs qui porteront leurs fruits à l’âge adulte.
 
Cette éducation préventive devrait inclure des informations sur la vaccination, l’hygiène de vie, et la nécessité d’un suivi médical régulier.
 
L’objectif de l’OMS est ambitieux : éliminer le cancer du col de l’utérus comme problème de santé publique d’ici 2100.
 
Pour y parvenir, chaque pays doit atteindre des cibles précises en matière de vaccination, dépistage et traitement. Il s’agit d’un effort collectif, impliquant les professionnels de santé, les institutions et les populations.
 
En ce mois de janvier, agir pour la santé cervicale, c’est s’engager dans une démarche de prévention qui sauve des vies.

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Jeudi 9 Janvier 2025



Rédigé par le Jeudi 9 Janvier 2025

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