Le cancer du col de l’utérus est causé principalement par une infection persistante au papillomavirus humain (HPV), une famille de virus très répandue.

Bien que la plupart des infections au HPV disparaissent spontanément, certaines souches, comme le HPV 16 et 18, peuvent provoquer des lésions précancéreuses qui évoluent lentement en cancer si elles ne sont pas détectées et traitées à temps.

La bonne nouvelle est que le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus évitables grâce à deux piliers majeurs :
 

1. La vaccination contre le HPV : Recommandée dès l’adolescence, cette vaccination protège contre les souches les plus à risque. Elle est efficace lorsqu’elle est administrée avant le début de l’activité sexuelle.
2. Le dépistage régulier : Le frottis cervico-utérin et les tests HPV permettent de détecter les lésions précancéreuses ou le virus à un stade précoce, bien avant qu’un cancer ne se développe.

Malgré les avancées médicales, des obstacles subsistent : un manque d’information, des tabous culturels, ou des difficultés d’accès aux soins. La sensibilisation joue donc un rôle crucial pour encourager les femmes à prendre leur santé en main.

Les campagnes de janvier mettent l’accent sur :
 

• L’importance de consulter régulièrement un gynécologue.
• L’accès aux vaccinations et aux dépistages gratuits ou subventionnés dans certaines régions.
• La déconstruction des idées reçues entourant la maladie, notamment l’association erronée entre cancer et fatalité.

Le mois de janvier est une invitation à agir. Que ce soit en prenant rendez-vous pour un dépistage, en s’informant sur la vaccination ou en sensibilisant son entourage, chaque geste compte.

En s’unissant autour de cet effort collectif, nous pouvons non seulement sauver des vies, mais aussi offrir à des millions de femmes une meilleure qualité de vie. La prévention est entre nos mains. Faisons de janvier le mois où l’information se transforme en action.