A lire ou à écouter en podcast :
Le 12 juin 2024, la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants est l'occasion de sensibiliser et d'agir contre ce phénomène. Au Maroc, bien que la tendance soit à la baisse, la réalité demeure préoccupante.
En 2023, parmi les 7.775.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 110.000 étaient engagés dans une activité économique, soit 1,4% de cette tranche d'âge. Ce phénomène est plus marqué en milieu rural (88.000 enfants, soit 2,8%) qu'en milieu urbain (22.000 enfants, soit 0,5%). Les garçons sont plus souvent concernés que les filles, représentant 85,6% des enfants au travail. La majorité de ces enfants ont entre 15 et 17 ans (91,5%) et vivent en milieu rural (79,9%). En termes de scolarisation, 86% sont encore scolarisés, 8,9% ont quitté l'école et 2,3% ne l'ont jamais fréquentée.
Le nombre d'enfants au travail continue de baisser, avec une diminution de 13,4% par rapport à 2022 et de 55,5% par rapport à 2017. Cependant, cette diminution cache des disparités importantes selon les secteurs d'activité et les zones géographiques.
En milieu rural, l'agriculture, la forêt et la pêche concentrent 74,1% des enfants au travail. En zones urbaines, les services (51%) et l'industrie (28,1%) sont les principaux employeurs d'enfants. Près de six enfants sur dix en milieu rural sont des aides familiales (60,8%), tandis qu'en milieu urbain, 56,9% des enfants au travail sont des salariés, 28,6% des apprentis et 14,9% des aides familiales.
Le travail dangereux concerne près de six enfants au travail sur dix (63,3%), soit 69.000 enfants, représentant 0,9% de la tranche d'âge étudiée. Parmi ces enfants, 74% vivent en milieu rural, 91,2% sont de sexe masculin et 87,9% ont entre 15 et 17 ans. Le secteur des BTP expose le plus aux dangers (80,8%), suivi de l'industrie (79,3%), des services (77,7%) et de l'agriculture, forêt et pêche (5,3%).
Le travail des enfants concerne 77.000 ménages marocains, soit environ 1% des ménages, majoritairement en zones rurales (55.000 ménages contre 22.000 en villes). Près de 85% de ces ménages sont dirigés par des femmes. Les ménages de grande taille sont les plus touchés : la proportion des ménages ayant au moins un enfant au travail est de 0,4% pour les ménages de trois personnes, et atteint 2,5% pour ceux de six personnes ou plus.
Les caractéristiques socioprofessionnelles du chef de ménage influencent également ce phénomène. Ainsi, la proportion des ménages avec au moins un enfant au travail est de 1,2% parmi ceux dont le chef n'a aucun niveau d'instruction, alors qu'elle est négligeable chez ceux dont le chef a un niveau d'instruction supérieur.
En termes de profession, 41,5% des enfants au travail proviennent de ménages dirigés par des exploitants agricoles, 24% par des manœuvres, 20,8% par des cadres moyens, employés, commerçants, conducteurs d'installations ou artisans, et 13,6% par des inactifs. Le phénomène est presque inexistant dans les ménages dirigés par des cadres supérieurs.
Malgré une tendance à la baisse, le travail des enfants reste une réalité préoccupante au Maroc, particulièrement en milieu rural et dans certains secteurs économiques. La sensibilisation et les efforts continus sont nécessaires pour éradiquer ce phénomène et garantir un avenir meilleur pour tous les enfants.
En 2023, parmi les 7.775.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 110.000 étaient engagés dans une activité économique, soit 1,4% de cette tranche d'âge. Ce phénomène est plus marqué en milieu rural (88.000 enfants, soit 2,8%) qu'en milieu urbain (22.000 enfants, soit 0,5%). Les garçons sont plus souvent concernés que les filles, représentant 85,6% des enfants au travail. La majorité de ces enfants ont entre 15 et 17 ans (91,5%) et vivent en milieu rural (79,9%). En termes de scolarisation, 86% sont encore scolarisés, 8,9% ont quitté l'école et 2,3% ne l'ont jamais fréquentée.
Le nombre d'enfants au travail continue de baisser, avec une diminution de 13,4% par rapport à 2022 et de 55,5% par rapport à 2017. Cependant, cette diminution cache des disparités importantes selon les secteurs d'activité et les zones géographiques.
En milieu rural, l'agriculture, la forêt et la pêche concentrent 74,1% des enfants au travail. En zones urbaines, les services (51%) et l'industrie (28,1%) sont les principaux employeurs d'enfants. Près de six enfants sur dix en milieu rural sont des aides familiales (60,8%), tandis qu'en milieu urbain, 56,9% des enfants au travail sont des salariés, 28,6% des apprentis et 14,9% des aides familiales.
Le travail dangereux concerne près de six enfants au travail sur dix (63,3%), soit 69.000 enfants, représentant 0,9% de la tranche d'âge étudiée. Parmi ces enfants, 74% vivent en milieu rural, 91,2% sont de sexe masculin et 87,9% ont entre 15 et 17 ans. Le secteur des BTP expose le plus aux dangers (80,8%), suivi de l'industrie (79,3%), des services (77,7%) et de l'agriculture, forêt et pêche (5,3%).
Le travail des enfants concerne 77.000 ménages marocains, soit environ 1% des ménages, majoritairement en zones rurales (55.000 ménages contre 22.000 en villes). Près de 85% de ces ménages sont dirigés par des femmes. Les ménages de grande taille sont les plus touchés : la proportion des ménages ayant au moins un enfant au travail est de 0,4% pour les ménages de trois personnes, et atteint 2,5% pour ceux de six personnes ou plus.
Les caractéristiques socioprofessionnelles du chef de ménage influencent également ce phénomène. Ainsi, la proportion des ménages avec au moins un enfant au travail est de 1,2% parmi ceux dont le chef n'a aucun niveau d'instruction, alors qu'elle est négligeable chez ceux dont le chef a un niveau d'instruction supérieur.
En termes de profession, 41,5% des enfants au travail proviennent de ménages dirigés par des exploitants agricoles, 24% par des manœuvres, 20,8% par des cadres moyens, employés, commerçants, conducteurs d'installations ou artisans, et 13,6% par des inactifs. Le phénomène est presque inexistant dans les ménages dirigés par des cadres supérieurs.
Malgré une tendance à la baisse, le travail des enfants reste une réalité préoccupante au Maroc, particulièrement en milieu rural et dans certains secteurs économiques. La sensibilisation et les efforts continus sont nécessaires pour éradiquer ce phénomène et garantir un avenir meilleur pour tous les enfants.