Une loi pour renforcer l'oppression
En Iran, une nouvelle loi sur le port obligatoire du hijab, intitulée Protection de la famille par la promotion de la culture de la chasteté et du hijab, est sur le point d'entrer en vigueur ce vendredi 13 décembre.
Décrite comme une « loi honteuse » par Amnesty International, cette législation impose des sanctions sévères, allant de la flagellation à la peine de mort.
Cette loi, composée de 74 articles, étend les restrictions à divers domaines de la vie des femmes.
En plus des sanctions physiques, elle prévoit des interdictions de voyager, des restrictions éducatives et professionnelles, et même des amendes pour les entités privées qui ne feraient pas respecter le port obligatoire du voile.
Les fonctionnaires et groupes d’autodéfense qui harcèlent ou violentent des femmes jouiront d’une impunité totale, une disposition qui inquiète profondément les défenseurs des droits humains.
Décrite comme une « loi honteuse » par Amnesty International, cette législation impose des sanctions sévères, allant de la flagellation à la peine de mort.
Cette loi, composée de 74 articles, étend les restrictions à divers domaines de la vie des femmes.
En plus des sanctions physiques, elle prévoit des interdictions de voyager, des restrictions éducatives et professionnelles, et même des amendes pour les entités privées qui ne feraient pas respecter le port obligatoire du voile.
Les fonctionnaires et groupes d’autodéfense qui harcèlent ou violentent des femmes jouiront d’une impunité totale, une disposition qui inquiète profondément les défenseurs des droits humains.
Des sanctions d’une sévérité inédite
Le texte va jusqu’à criminaliser la « promotion ou propagation de la nudité », un terme utilisé pour désigner l’opposition au port du hijab.
Selon les articles 48 et 50, une « mauvaise tenue vestimentaire » inclut tout vêtement dévoilant une partie du corps autre que les mains ou les pieds.
Les femmes diffusant des vidéos dévoilées sur des plateformes étrangères pourraient être accusées de « corruption sur Terre », un crime passible de la peine de mort selon l’article 286 du Code pénal islamique iranien.
L’ONG Amnesty International souligne que cette escalade de répression s’inscrit dans la continuité des lois répressives mises en place après la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, un événement qui avait déclenché le mouvement Femme, vie, liberté.
Selon les articles 48 et 50, une « mauvaise tenue vestimentaire » inclut tout vêtement dévoilant une partie du corps autre que les mains ou les pieds.
Les femmes diffusant des vidéos dévoilées sur des plateformes étrangères pourraient être accusées de « corruption sur Terre », un crime passible de la peine de mort selon l’article 286 du Code pénal islamique iranien.
L’ONG Amnesty International souligne que cette escalade de répression s’inscrit dans la continuité des lois répressives mises en place après la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, un événement qui avait déclenché le mouvement Femme, vie, liberté.
Appel à l’action internationale
Diana Eltahawy, directrice adjointe du bureau régional Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, dénonce cette loi comme une intensification de la persécution des femmes et des filles en Iran :
L’ONG appelle la communauté internationale à ne pas rester passive face à cette nouvelle attaque contre les droits humains.
Amnesty International exhorte les gouvernements du monde entier à exercer des pressions diplomatiques sur l’Iran pour empêcher l’application de cette loi.
« Cette législation cherche à étouffer toute voix dissidente et à rendre la vie quotidienne des femmes insoutenable. »
L’ONG appelle la communauté internationale à ne pas rester passive face à cette nouvelle attaque contre les droits humains.
Amnesty International exhorte les gouvernements du monde entier à exercer des pressions diplomatiques sur l’Iran pour empêcher l’application de cette loi.
Une répression qui ne faiblit pas
Alors que le régime iranien continue de sévir contre les opposants, les femmes restent en première ligne de la lutte pour leurs droits fondamentaux.
Mais face à des sanctions aussi extrêmes, leur combat pour la liberté et l'égalité pourrait devenir encore plus dangereux, rendant impératif le soutien de la communauté internationale.
Mais face à des sanctions aussi extrêmes, leur combat pour la liberté et l'égalité pourrait devenir encore plus dangereux, rendant impératif le soutien de la communauté internationale.