Selon les données officielles, les températures moyennes ont dépassé de 1,2°C les normales saisonnières, un chiffre qui illustre l'accélération du réchauffement climatique. La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, se trouve à la fois au cœur du problème et de la solution.

Les vagues de chaleur intenses ont eu des impacts dévastateurs sur l’agriculture, l'approvisionnement en eau et la santé publique. Les scientifiques attribuent ces phénomènes extrêmes à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, causée en grande partie par l’utilisation massive de charbon et d’autres énergies fossiles.

Les pertes agricoles dues aux vagues de chaleur et à la sécheresse pourraient s'élever à des milliards de dollars, menaçant la sécurité alimentaire de la région. Ces conditions extrêmes augmentent les risques de maladies liées à la chaleur et mettent en péril les populations vulnérables, notamment dans les zones rurales.

La Chine fait face à une pression internationale croissante pour réduire ses émissions, même si elle argue que ses émissions par habitant restent inférieures à celles des pays développés comme les États-Unis.

À l’échelle mondiale, des phénomènes similaires ont été observés, notamment en Europe et aux États-Unis, où des vagues de chaleur records ont également marqué 2024. Ces événements soulignent l'urgence d'agir collectivement pour limiter le réchauffement à 1,5°C, conformément à l'Accord de Paris.

L'année 2024 restera dans les mémoires comme un avertissement climatique majeur. À court terme, des mesures d'adaptation seront nécessaires pour protéger les populations et les infrastructures. À long terme, la Chine devra intensifier ses efforts pour passer à des énergies renouvelables et réduire sa dépendance au charbon. Cependant, sans une coopération internationale renforcée, ces efforts pourraient s’avérer insuffisants face à l’ampleur de la crise.