Ces points de passage, fermés depuis 2019, avaient été au centre de différends entre le Maroc et l’Espagne, exacerbés par la question du Sahara occidental.
 

La réouverture des échanges commerciaux marquerait une étape importante dans la normalisation des relations bilatérales entre les deux pays. Elle pourrait également avoir des répercussions significatives sur les économies locales des enclaves et des régions marocaines voisines, notamment Tétouan et Nador.

La reprise des échanges pourrait dynamiser le commerce transfrontalier, qui représente une source de revenus importante pour les habitants des deux côtés de la frontière. Cependant, elle pourrait également poser des défis en termes de régulation et de lutte contre la contrebande.

Cette décision pourrait renforcer les relations entre Rabat et Madrid, tout en consolidant le rôle du Maroc comme partenaire stratégique de l’Union européenne. Elle pourrait améliorer les conditions de vie des populations locales, en leur offrant de nouvelles opportunités économiques.

Des situations comparables ont été observées dans d'autres régions frontalières, comme entre les États-Unis et le Mexique, où la régulation du commerce transfrontalier reste un défi constant. Le Maroc pourrait s’inspirer de ces exemples pour instaurer des mécanismes efficaces de contrôle et de coopération.

La réouverture des douanes commerciales avec Sebta et Melilla serait une avancée majeure pour les relations maroco-espagnoles. À court terme, elle pourrait relancer le commerce transfrontalier et apaiser les tensions diplomatiques. À long terme, elle nécessitera une gestion rigoureuse pour éviter les abus et maximiser les bénéfices pour les deux parties.