Qui croire ?
Les impacts de la crise sanitaire persistent et impactent négativement l’évolution du secteur (pour l’année 2021 dans tous les cas).
Pourtant, la mise en place de mesures incitatives notamment fiscales au niveau de la loi de finances rectificative 2020 reconduites dans une certaine mesure dans la loi de finances 2021 (jusqu’au 30 juin 2021) laissait augurer d’un espoir de reprise.
Une évolution des transactions immobilières a été effectivement constatée dans le dernier trimestre 2020 et au niveau des deux premiers mois de 2021.Ces chiffres s’expliquent essentiellement par la concrétisation des ventes des stocks de logements existant en 2020 (boostée par les incitations fiscales).
La réalité du terrain présage de la persistance de la crise de confiance au niveau du secteur relatée comme cité ci-dessus par divers opérateurs du marché.
L’évolution négative des mises en chantiers, des livraisons de ciment et des crédits bancaires à la promotion immobilière confirment les craintes des acteurs sur ce marché.
La stratégie de relance du secteur de l’immobilier tant attendue et maintes fois annoncée par les autorités gouvernementales en charge du secteur doit être décliné dans les plus brefs délais officiellement pour donner des signaux clairs à tous les opérateurs du secteur et ceux opérant dans l’écosystème de l’immobilier pour leur donner plus de visibilité et leur permettre de continuer leurs investissements en toute quiétude tout en boostant de ce fait le marché des transactions immobilières.
L’Alliance des Economistes Istiqlaliens a proposé à diverses reprises des pistes concrètes dans ce sens.
Il faut enfin pouvoir disposer de données régulières, officielles et fiables sur le secteur pour pouvoir avoir une vision objective de la situation du secteur de l’immobilier au Maroc à même de permettre de driver le secteur avec l’efficacité et l’efficience souhaitées.
Al-amine NEJJAR