Atlas Defense : Un tournant stratégique pour l'industrie militaire marocaine
L’annonce de l’installation d’Atlas Defense, filiale du géant turc Baykar, au Maroc fait couler beaucoup d’encre. Ce fabricant, connu pour ses drones Bayraktar TB2, déjà en service au sein des Forces armées royales (FAR), marque ainsi une étape clé dans l’implantation industrielle de la défense aérienne au Royaume.
Depuis 2021, les drones turcs ont prouvé leur efficacité, renforçant l'intérêt du Maroc pour cette technologie stratégique. Face à cette demande croissante, Baykar a choisi de renforcer sa présence avec la création d’Atlas Defense, dont l’enregistrement officiel remonte au 5 décembre 2024, et publié au Bulletin officiel du 29 janvier.
Avec un capital social de 2,5 millions de dirhams, l’entreprise se consacrera à la conception, fabrication et maintenance de drones et d’équipements aéronautiques. Elle développera également des solutions technologiques de défense et produira des équipements électroniques, mécaniques et robotiques.
Cette implantation renforce les capacités militaires et industrielles du Maroc, qui pourrait ainsi se positionner comme un acteur régional dans l’armement technologique. Mais elle suscite aussi des réactions géopolitiques, dans un contexte où la course à l'armement en Afrique du Nord est scrutée de près.
Depuis 2021, les drones turcs ont prouvé leur efficacité, renforçant l'intérêt du Maroc pour cette technologie stratégique. Face à cette demande croissante, Baykar a choisi de renforcer sa présence avec la création d’Atlas Defense, dont l’enregistrement officiel remonte au 5 décembre 2024, et publié au Bulletin officiel du 29 janvier.
Avec un capital social de 2,5 millions de dirhams, l’entreprise se consacrera à la conception, fabrication et maintenance de drones et d’équipements aéronautiques. Elle développera également des solutions technologiques de défense et produira des équipements électroniques, mécaniques et robotiques.
Cette implantation renforce les capacités militaires et industrielles du Maroc, qui pourrait ainsi se positionner comme un acteur régional dans l’armement technologique. Mais elle suscite aussi des réactions géopolitiques, dans un contexte où la course à l'armement en Afrique du Nord est scrutée de près.