L'ODJ Média

Le Haut-Commissariat au Plan révèle qu’en 2024, près de 101 000 enfants marocains âgés de 7 à 17 ans travaillent, principalement des garçons en zones rurales et dans l’agriculture.

Plus de 60 % d’entre eux exercent dans des conditions dangereuses. Ce phénomène reste étroitement lié à la pauvreté, au décrochage scolaire et au faible niveau d’éducation des chefs de famille.

Malgré une baisse par rapport aux années précédentes, la situation inquiète encore.

Ayman, 16 ans, s’est noyé en Italie après avoir sauvé deux touristes de la noyade près de Lido degli Estensi.

Ce jeune Marocain, qui célébrait sa réussite scolaire, a plongé sans hésiter malgré les courants dangereux. Si son geste a été salué par les autorités italiennes, l’absence de réaction des touristes secourus choque sa famille.

Une tragédie marquée par l’héroïsme, mais aussi par l’amertume.

L’Autorité nationale du renseignement financier a ouvert une enquête sur deux sociétés de location de voitures installées à Casablanca.

Soupçonnées de blanchiment d’argent, ces structures auraient utilisé des contrats fictifs et des sociétés-écrans pour faire transiter des flux financiers d’origine inconnue. Des liens ont été établis avec des MRE installés en France et en Belgique.

Les premières analyses fiscales ont révélé de nombreuses anomalies dans les déclarations et les dépenses. L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre les crimes financiers au Maroc.

En Espagne, Vox a proposé de suspendre le programme d’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, accusant ce dispositif d’entraver l’intégration des enfants d’origine étrangère.

Ce programme repose pourtant sur un accord officiel entre les deux pays. Contrairement à Vox, le Parti populaire et les partis de gauche ont rejeté cette initiative jugée discriminatoire.

Les enseignants concernés sont envoyés par le Maroc avec l’accord du ministère espagnol de l’Éducation.

La Fédération nationale des associations de parents d’élèves du Maroc (FNAPEM) tire la sonnette d’alarme sur plusieurs problématiques du système éducatif marocain, appelant à des réformes urgentes.

Elle demande la fin de la médiation associative dans le recrutement préscolaire et un encadrement plus strict de la violence scolaire, avec des sanctions claires. La Fédération critique aussi la marchandisation des préparations aux concours post-bac, dénonçant des frais excessifs.

Elle plaide pour des solutions numériques accessibles et un classement national basé sur le mérite. Enfin, elle insiste sur une meilleure anticipation de la rentrée 2025/2026.