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Si le congé parental est acquis, pour une durée de 2 ans par parent, depuis 2015 en France et dans d’autres pays d’Europe et des Etats Unis(payés ou non), institué dans le cadre d’une réforme ayant pour objectif officiel de mieux répartir les responsabilités des couples, au Maroc, ce n’est pas le cas. En effet, le congé parental est instauré, juste en interne, dans des entreprises ou sociétés, rentrant dans le cadre de leurs règlements administratifs, et non conformément à une loi ou réforme gouvernementale.
Ce congé est de 20 semaines payées, aussi bien pour le père que pour la mère au niveau de l’industrie du tabac, JTI North Africa (à compter du 1er janvier 2022 pour les hommes), filiale de JTI (Japan Tobacco International). Il l’est aussi de 14 semaines pour les employés du groupe pharmaceutique Novartis.
Quant au congé de maternité statué par le gouvernement marocain, il est de 14 semaines, tandis que le congé de paternité est de 3 jours. Une si grande différence à changer, sachant que les mentalités d’antan de « Si Sayid », étroitement masculinisées commencent à se « résorber », certes tout doucement, dans les sociétés patriarcales de la région MENA. De nos jours, les jeunes couples travaillent tous les deux pour améliorer le budget familial et mettent tous les deux la main à la pâte, moins équitablement, mais....il y a un début à tout. D’ailleurs l’enquête a révélé que 85% des hommes participent aux tâches ménagères.
Il est impératif de noter, tel que prouvé au niveau mondial, que le partage des responsabilités de soins au sein du foyer entre hommes et femmes, confère bien-être et épanouissement aux familles, aux communautés et aux sociétés.
Une paternité active et positive se répercute sur l’autonomie des femmes et des filles, responsabilise les hommes et les garçons et diminue l’incidence des violences envers les partenaires et les enfants.
Le bénéfice envers la gent masculine est démontré aussi, scientifiquement parlant, puisque la paternité améliore leur santé physique et mentale, et s’avère l'une des plus importantes sources de bien-être et de bonheur dans leur vie.
Ce congé est de 20 semaines payées, aussi bien pour le père que pour la mère au niveau de l’industrie du tabac, JTI North Africa (à compter du 1er janvier 2022 pour les hommes), filiale de JTI (Japan Tobacco International). Il l’est aussi de 14 semaines pour les employés du groupe pharmaceutique Novartis.
Quant au congé de maternité statué par le gouvernement marocain, il est de 14 semaines, tandis que le congé de paternité est de 3 jours. Une si grande différence à changer, sachant que les mentalités d’antan de « Si Sayid », étroitement masculinisées commencent à se « résorber », certes tout doucement, dans les sociétés patriarcales de la région MENA. De nos jours, les jeunes couples travaillent tous les deux pour améliorer le budget familial et mettent tous les deux la main à la pâte, moins équitablement, mais....il y a un début à tout. D’ailleurs l’enquête a révélé que 85% des hommes participent aux tâches ménagères.
Il est impératif de noter, tel que prouvé au niveau mondial, que le partage des responsabilités de soins au sein du foyer entre hommes et femmes, confère bien-être et épanouissement aux familles, aux communautés et aux sociétés.
Une paternité active et positive se répercute sur l’autonomie des femmes et des filles, responsabilise les hommes et les garçons et diminue l’incidence des violences envers les partenaires et les enfants.
Le bénéfice envers la gent masculine est démontré aussi, scientifiquement parlant, puisque la paternité améliore leur santé physique et mentale, et s’avère l'une des plus importantes sources de bien-être et de bonheur dans leur vie.
Résultats de l’enquête internationale en faveur de la paternité
La table ronde a été organisée par ONU Femmes, à l’occasion de la fête des pères commémorée le 21 juin sous le thème "Promouvoir un agenda pour une paternité active et un congé de paternité/parental dans la région MENA " et dans le cadre du programme régional " Hommes et femmes pour l'égalité des sexes " financé par la Suède.
Le Maroc a été représenté par M. Mohammed El Kharmoudi, Directeur des Affaires Administratives et Générales au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.
L’événement multipartite a attisé le débat sur l'importance des soins dispensés par les hommes et le besoin de stimuler d'autres changements juridiques, politiques et organisationnels, en faveur de ces soins octroyés par les hommes.
Les résultats de l'Enquête Internationale, lancée en 2017, sur les Hommes et l'Egalité des Sexes (IMAGES), menée en Égypte, au Liban, au Maroc et en Palestine a montré que la majorité des hommes et des femmes sont favorables à un congé de paternité rémunéré.
Aussi, presque 50% des hommes « sondés » se sentent trop accaparés par leur travail, ne bénéficient comme ils veulent de la famille et des enfants et espèrent un changement.
Côté féminin, deux tiers des femmes interrogées, au niveau des quatre pays, considèrent que le rôle du mari au sein de la famille se substitue au pourvoyeur de ressources. Ils ne participent pas donc à l’éducation des enfants, chose avec qui s'accordent 40 % des hommes.
L’étude de recherche a aussi révélé que 85 % des hommes dont les conjointes travaillent ont déclaré participer aux tâches domestiques.
Le Maroc a été représenté par M. Mohammed El Kharmoudi, Directeur des Affaires Administratives et Générales au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.
L’événement multipartite a attisé le débat sur l'importance des soins dispensés par les hommes et le besoin de stimuler d'autres changements juridiques, politiques et organisationnels, en faveur de ces soins octroyés par les hommes.
Les résultats de l'Enquête Internationale, lancée en 2017, sur les Hommes et l'Egalité des Sexes (IMAGES), menée en Égypte, au Liban, au Maroc et en Palestine a montré que la majorité des hommes et des femmes sont favorables à un congé de paternité rémunéré.
Aussi, presque 50% des hommes « sondés » se sentent trop accaparés par leur travail, ne bénéficient comme ils veulent de la famille et des enfants et espèrent un changement.
Côté féminin, deux tiers des femmes interrogées, au niveau des quatre pays, considèrent que le rôle du mari au sein de la famille se substitue au pourvoyeur de ressources. Ils ne participent pas donc à l’éducation des enfants, chose avec qui s'accordent 40 % des hommes.
L’étude de recherche a aussi révélé que 85 % des hommes dont les conjointes travaillent ont déclaré participer aux tâches domestiques.