Le 7 juillet, le parc national de la Vallée de la Mort, aux États-Unis, a atteint une température de 53,9 °C, battant des records précédents. Cette vallée est déjà tristement célèbre pour ses températures extrêmes, mais ce nouveau pic souligne l'aggravation continue de la situation. De même, Jahra, au Koweït, a enregistré 53,1 °C le 23 juin, un nouveau record pour cette région du Moyen-Orient. Le Pakistan n'est pas en reste avec 52,5 °C relevés à Sidh le 26 mai, tandis que Sanbao, en Chine, a atteint 52,2 °C le 16 juillet. Enfin, Tepache, au Mexique, a mesuré une température de 52 °C le 20 juin.

Ces chiffres, relevés par des stations météorologiques officielles, ne représentent qu'une partie de la réalité. D'autres stations en Irak et en Égypte ont également signalé des températures dépassant les 50 °C, bien que non incluses dans le rapport officiel de l'OMM. Ce franchissement régulier de la barre des 50 °C, autrefois exceptionnel, est devenu plus fréquent ces cinq dernières années, un phénomène qui s'accélère.

Selon les experts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), ces températures extrêmes pourraient devenir monnaie courante en Europe, notamment dans le sud de la France, avant la fin du siècle. Cette prédiction inquiétante souligne l'urgence d'agir pour limiter le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs sur notre planète.
 

🌍 This map shows that at least ten countries have reported more than 50°C temperatures in the past year.

🌡️Heat directly impacts people and amplifies the risks of wildfires, droughts, water shortages, and food insecurity.

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— World Meteorological Organization (@WMO) July 30, 2024