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Au niveau du Maroc, le renforcement et la préservation des acquis, la promotion du plaidoyer, la sensibilisation et la conscientisation sur la problématique, le partage d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques, le renforcement des politiques publiques et des mécanismes de prévention…, ce sont autant d’actions et d’outils en matière de lutte.
Mais ces politiques publiques devraient être ciblées et appropriées, et, les stratégies et les plans d’action au long terme devraient être globaux et s’attaquer aux causes profondes de la violence. Une prise en charge intégrale du phénomène et la protection des femmes est à même d’éradiquer les incidences de la violence. Elle est à prendre en considération depuis les premiers actes de violence, à travers les différents intervenants, à savoir, depuis l’écoute au niveau des centres d’accueil, de la police et de la gendarmerie, les procédures au niveau du tribunal, les centres d’hébergement(en deçà du nombre des victimes), jusqu’à la réforme de certains articles de la loi 103-13 sur la violence à l’égard des femmes, qui ne font qu’aggraver certains dossiers.
16 jours d’activisme
Le changement est possible, et le temps est venu de redoubler d’efforts afin qu’ensemble, nous soyons en mesure d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles d’ici à 2030 », a annoncé le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, en marge de la commémoration du 25 novembre.
Cet événement bénéficie, depuis 2008, d’une mobilisation de 16 jours, dite d’activisme, établie par le Système des Nations Unies. Un laps de temps, entre deux dates commémoratives, le 25 novembre et le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme, où, institutions nationales, organisations de la société civile, médias et secteur privé, secteur académique, représentations diplomatiques et la coopération internationale, en partenariat avec le Système des Nations Unies au Maroc s’engagent dans la sensibilisation à cette violation des droits humains. L’édition 2021 est sous le thème de « Orangez le monde : mettons fin à la violence contre les femmes et les filles MAINTENANT ! ».
En effet, depuis quelques années et en marge de la campagne de sensibilisation, certains bâtiments et institutions tels que la Direction Générale de la Sûreté Nationale, le Parlement, le Pont Mohammed VI à haubans, la gare de Rabat-Agdal ou le Musée Mohammed VI d'Art Moderne et Contemporain restent orangés durant les 16 jours d’activisme.
Mais ces politiques publiques devraient être ciblées et appropriées, et, les stratégies et les plans d’action au long terme devraient être globaux et s’attaquer aux causes profondes de la violence. Une prise en charge intégrale du phénomène et la protection des femmes est à même d’éradiquer les incidences de la violence. Elle est à prendre en considération depuis les premiers actes de violence, à travers les différents intervenants, à savoir, depuis l’écoute au niveau des centres d’accueil, de la police et de la gendarmerie, les procédures au niveau du tribunal, les centres d’hébergement(en deçà du nombre des victimes), jusqu’à la réforme de certains articles de la loi 103-13 sur la violence à l’égard des femmes, qui ne font qu’aggraver certains dossiers.
16 jours d’activisme
Le changement est possible, et le temps est venu de redoubler d’efforts afin qu’ensemble, nous soyons en mesure d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles d’ici à 2030 », a annoncé le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, en marge de la commémoration du 25 novembre.
Cet événement bénéficie, depuis 2008, d’une mobilisation de 16 jours, dite d’activisme, établie par le Système des Nations Unies. Un laps de temps, entre deux dates commémoratives, le 25 novembre et le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme, où, institutions nationales, organisations de la société civile, médias et secteur privé, secteur académique, représentations diplomatiques et la coopération internationale, en partenariat avec le Système des Nations Unies au Maroc s’engagent dans la sensibilisation à cette violation des droits humains. L’édition 2021 est sous le thème de « Orangez le monde : mettons fin à la violence contre les femmes et les filles MAINTENANT ! ».
En effet, depuis quelques années et en marge de la campagne de sensibilisation, certains bâtiments et institutions tels que la Direction Générale de la Sûreté Nationale, le Parlement, le Pont Mohammed VI à haubans, la gare de Rabat-Agdal ou le Musée Mohammed VI d'Art Moderne et Contemporain restent orangés durant les 16 jours d’activisme.
Recrudescence des violences envers les femmes
Huit femmes sur dix ont subi au moins un acte de violence, selon l’enquête de prévalence de la violence faite aux femmes, réalisée en 2019 par le Haut Commissariat au Plan, avec une prédisposition accrue pour la tranche d’âge 15-19 ans. Ce qui pousse à la vigilance, surtout en matière d’acquis, comme stipulé par Sylvia Lopez-Ekra, Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Maroc, qui insiste sur la nécessité de doubler les efforts pour mettre fin à ce fléau.
Quant au rapport 2021 publié par ONU Femmes, il met en exergue l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la sécurité des femmes, que ce soit dans les lieux publics ou dans le domaine privé, autrement dit, chez soi.
« La pandémie de COVID-19, qui a imposé des périodes d’isolement et de distanciation physique, a ouvert la porte à une pandémie de l’ombre parallèle de violence à l’égard des femmes et des filles, car celles-ci se retrouvent souvent confinées avec leur agresseur ».
La pandémie de l’ombre a été mesurée dans 13 pays. Il en résulte qu’une femme sur deux a subi une forme de violence, dont une prévalence pour 1,3, de subir un stress mental ou émotionnel. Aussi, 1 femme sur 4 ne se sent pas en sécurité chez elle face à l’augmentation des tensions en interne. Elles ont survécu à la maltraitance de la part du conjoint ou d’un membre de la famille. Enfin, 3 femmes sur 5 ont soulevé le problème de harcèlement sexuel dans les lieux publics.
Quant au rapport 2021 publié par ONU Femmes, il met en exergue l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la sécurité des femmes, que ce soit dans les lieux publics ou dans le domaine privé, autrement dit, chez soi.
« La pandémie de COVID-19, qui a imposé des périodes d’isolement et de distanciation physique, a ouvert la porte à une pandémie de l’ombre parallèle de violence à l’égard des femmes et des filles, car celles-ci se retrouvent souvent confinées avec leur agresseur ».
La pandémie de l’ombre a été mesurée dans 13 pays. Il en résulte qu’une femme sur deux a subi une forme de violence, dont une prévalence pour 1,3, de subir un stress mental ou émotionnel. Aussi, 1 femme sur 4 ne se sent pas en sécurité chez elle face à l’augmentation des tensions en interne. Elles ont survécu à la maltraitance de la part du conjoint ou d’un membre de la famille. Enfin, 3 femmes sur 5 ont soulevé le problème de harcèlement sexuel dans les lieux publics.