Un Engagement Stratégique à Plusieurs Niveaux / Les Obstacles sur la Route de la Réduction du Déficit / La Loi de Finances : Un Outil Suffisant ?
Pour justifier cet objectif, le gouvernement avance une série de mesures destinées à renforcer les marges budgétaires, tant du côté des recettes que des dépenses. Ces mesures incluent la mobilisation des recettes fiscales, l'utilisation de mécanismes de financement alternatifs, ainsi que la révision de la stratégie des dépenses publiques. Par ailleurs, l'amélioration de l'efficacité de l'investissement public et la réforme des établissements et entreprises publics (EEP) figurent également au programme. En matière de gestion de la dette du Trésor, l'Exécutif entend poursuivre sa stratégie actuelle, tout en renforçant la gouvernance des finances publiques par la réforme de la loi organique relative à la loi de finances.
Cependant, atteindre un déficit budgétaire de 3 % d'ici 2026 nécessite plus que de simples engagements. Cela suppose une transformation structurelle en profondeur de la gestion des finances publiques. Le cadre juridique actuel, structuré par la loi organique n°130-13 depuis 2016, a permis d'améliorer la transparence et l'efficacité dans la gestion des fonds publics. Mais cette réforme sera-t-elle suffisante pour assurer la soutenabilité de la dette à moyen terme ?
La crédibilité de cet objectif repose largement sur la capacité du gouvernement à mobiliser des recettes et à contenir les dépenses. Toutefois, cette démarche est semée d'embûches. Le contexte économique mondial, marqué par des incertitudes persistantes, pourrait compromettre la mobilisation des recettes fiscales prévues. Les sources de financement alternatives, bien que prometteuses, ne sont pas exemptes de risques.
De plus, la révision de la stratégie de dépenses publiques devra naviguer entre les exigences des politiques sociales et les contraintes budgétaires accrues.
L'efficacité de l'investissement public, souvent critiquée pour son manque de rentabilité, constitue également un défi majeur. Le Maroc devra faire preuve d'une grande rigueur dans la sélection des projets pour garantir que chaque dirham dépensé génère un retour sur investissement significatif. Par ailleurs, la réforme des établissements et entreprises publics, bien qu'indispensable, est un processus complexe qui nécessite un engagement fort et continu de la part de toutes les parties prenantes.
La réforme de la loi organique relative à la loi de finances, bien qu'ambitieuse, peut-elle véritablement garantir la soutenabilité de la dette à moyen terme ? Depuis sa mise en œuvre en 2016, cette loi a instauré un cadre plus structuré et plus transparent pour la gestion des finances publiques. Elle vise notamment à améliorer l'efficacité et la prévisibilité de la dépense publique. Toutefois, pour atteindre un déficit de 3 %, le gouvernement devra aller au-delà de la simple application de cette loi et envisager des réformes plus profondes et plus audacieuses.
En particulier, l'introduction d'une règle budgétaire garantissant la soutenabilité de la dette ne sera efficace que si elle est accompagnée d'une véritable volonté politique et d'une discipline budgétaire sans faille. Or, la situation actuelle ne laisse pas présager une telle rigueur. Les défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté rendent cette discipline d'autant plus difficile à maintenir.
Cependant, atteindre un déficit budgétaire de 3 % d'ici 2026 nécessite plus que de simples engagements. Cela suppose une transformation structurelle en profondeur de la gestion des finances publiques. Le cadre juridique actuel, structuré par la loi organique n°130-13 depuis 2016, a permis d'améliorer la transparence et l'efficacité dans la gestion des fonds publics. Mais cette réforme sera-t-elle suffisante pour assurer la soutenabilité de la dette à moyen terme ?
La crédibilité de cet objectif repose largement sur la capacité du gouvernement à mobiliser des recettes et à contenir les dépenses. Toutefois, cette démarche est semée d'embûches. Le contexte économique mondial, marqué par des incertitudes persistantes, pourrait compromettre la mobilisation des recettes fiscales prévues. Les sources de financement alternatives, bien que prometteuses, ne sont pas exemptes de risques.
De plus, la révision de la stratégie de dépenses publiques devra naviguer entre les exigences des politiques sociales et les contraintes budgétaires accrues.
L'efficacité de l'investissement public, souvent critiquée pour son manque de rentabilité, constitue également un défi majeur. Le Maroc devra faire preuve d'une grande rigueur dans la sélection des projets pour garantir que chaque dirham dépensé génère un retour sur investissement significatif. Par ailleurs, la réforme des établissements et entreprises publics, bien qu'indispensable, est un processus complexe qui nécessite un engagement fort et continu de la part de toutes les parties prenantes.
La réforme de la loi organique relative à la loi de finances, bien qu'ambitieuse, peut-elle véritablement garantir la soutenabilité de la dette à moyen terme ? Depuis sa mise en œuvre en 2016, cette loi a instauré un cadre plus structuré et plus transparent pour la gestion des finances publiques. Elle vise notamment à améliorer l'efficacité et la prévisibilité de la dépense publique. Toutefois, pour atteindre un déficit de 3 %, le gouvernement devra aller au-delà de la simple application de cette loi et envisager des réformes plus profondes et plus audacieuses.
En particulier, l'introduction d'une règle budgétaire garantissant la soutenabilité de la dette ne sera efficace que si elle est accompagnée d'une véritable volonté politique et d'une discipline budgétaire sans faille. Or, la situation actuelle ne laisse pas présager une telle rigueur. Les défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté rendent cette discipline d'autant plus difficile à maintenir.
Un Objectif Atteignable ou Trop Ambitieux ?
Réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2026 est un objectif louable, mais sa réalisation est loin d'être garantie. La route vers cet objectif est parsemée de défis, à la fois internes et externes. Pour convaincre, le gouvernement devra non seulement mobiliser toutes ses ressources, mais aussi démontrer sa capacité à mener des réformes structurelles profondes et durables.
À ce stade, il est légitime de s'interroger : cet objectif est-il réaliste ou simplement une déclaration d'intention ?
La réponse à cette question dépendra de la capacité du gouvernement à transformer ses engagements en actions concrètes et à surmonter les obstacles qui se dressent sur son chemin.
À ce stade, il est légitime de s'interroger : cet objectif est-il réaliste ou simplement une déclaration d'intention ?
La réponse à cette question dépendra de la capacité du gouvernement à transformer ses engagements en actions concrètes et à surmonter les obstacles qui se dressent sur son chemin.