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Aujourd'hui, des comportements toxiques tels que les querelles internes, le favoritisme et les luttes d'ego affaiblissent ces sphères. Ces dynamiques contre-productives nuisent à la reconnaissance des talents et compromettent l'efficacité des institutions.
Prenons l'exemple de Ouadih Dada, une figure emblématique du paysage médiatique marocain, dont la situation est révélatrice. Il semble être victime de règlements de comptes personnels, ses actions en dehors de son cadre professionnel à 2M étant scrutées et réprimandées, contrairement à d'autres personnalités publiques qui jouissent d'une plus grande liberté dans leurs activités extérieures.
Cette disparité de traitement reflète un problème plus profond au sein des institutions marocaines, où la compétence semble de plus en plus sacrifiée au profit des rivalités personnelles et des intérêts de clans. Ces pratiques sapent l'intégrité des structures, affaiblissent la confiance des citoyens et découragent les talents de participer à la vie publique. Si une figure aussi en vue que Ouadih Dada peut être la cible d'une telle hostilité, que dire des milliers de Marocains qui n'ont pas la même visibilité pour défendre leurs droits professionnels et intellectuels ?
Il est urgent de mettre un terme à ces pratiques qui fragilisent la méritocratie et l'équité. Les responsables de ces querelles futiles doivent être rappelés à l'ordre, et les institutions doivent protéger et promouvoir la compétence. Le favoritisme et les luttes de pouvoir doivent être éradiqués pour créer un environnement propice à la reconnaissance des véritables talents.
Si le Maroc aspire à être prospère et compétitif à l'échelle internationale, il est impératif de valoriser systématiquement les compétences et les talents. Seule la compétence, associée à l'intégrité, doit déterminer la place de chacun au sein des institutions et de la société civile.
Pour bâtir un Maroc tourné vers le progrès, il est crucial de favoriser la méritocratie et d'éliminer les luttes d'ego et les réseaux d'influence qui freinent l'essor du pays.