L'écosystème marin prouve qu'il peut aussi, parfois, puiser dans ses ressources naturelles pour se défendre des matières plastiques.
Une équipe de chercheurs espagnols dont les travaux viennent d'être publiés dans la revue Scientific Reports, a découvert ce pouvoir. Tout se passe dans les fonds marins, à quelques mètres des rives et plages de la Méditerranée entre 0,5 et 40 mètres de profondeur, là où pousse une plante endémique, la posidonie.
Conduite par Anna Sànchez-Vidal, géobiochimiste à la faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone (Espagne), l'étude met en lumière la capacité des herbiers de cette plante sous-marine aux longues feuilles effilées, que l'on prend souvent pour une algue, à capter les microparticules de plastique qui jonchent les fonds ou stagnent à mi-profondeur, puis à les expulser sur les plages où elles se déposent.
Le processus, décrit pour la première fois de façon scientifique est aussi simple puisqu'il s'appuie sur le cycle de vie naturel de la posidonie. Lorsque ses feuilles tombent chaque automne, elles se désagrègent lentement en libérant des fibres qui s'entrelacent lentement jusqu'à former des boules végétales qui emprisonnent les matières plastiques qu'elles rencontrent. Ces agglomérats, que les scientifiques appellent « aegagropilae » ou « Posidonia Neptune », prennent ensuite lentement le chemin des plages grâce à la force des vagues et l'effet des marées.
Cette découverte illustre parfaitement la nécessité de préserver la flore marine que constituent les herbiers de posidonie en Méditerranée comme leurs alter ego composés de zostères sur les côtes de l'océan Atlantique.
Le Parisien
Une équipe de chercheurs espagnols dont les travaux viennent d'être publiés dans la revue Scientific Reports, a découvert ce pouvoir. Tout se passe dans les fonds marins, à quelques mètres des rives et plages de la Méditerranée entre 0,5 et 40 mètres de profondeur, là où pousse une plante endémique, la posidonie.
Conduite par Anna Sànchez-Vidal, géobiochimiste à la faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone (Espagne), l'étude met en lumière la capacité des herbiers de cette plante sous-marine aux longues feuilles effilées, que l'on prend souvent pour une algue, à capter les microparticules de plastique qui jonchent les fonds ou stagnent à mi-profondeur, puis à les expulser sur les plages où elles se déposent.
Le processus, décrit pour la première fois de façon scientifique est aussi simple puisqu'il s'appuie sur le cycle de vie naturel de la posidonie. Lorsque ses feuilles tombent chaque automne, elles se désagrègent lentement en libérant des fibres qui s'entrelacent lentement jusqu'à former des boules végétales qui emprisonnent les matières plastiques qu'elles rencontrent. Ces agglomérats, que les scientifiques appellent « aegagropilae » ou « Posidonia Neptune », prennent ensuite lentement le chemin des plages grâce à la force des vagues et l'effet des marées.
Cette découverte illustre parfaitement la nécessité de préserver la flore marine que constituent les herbiers de posidonie en Méditerranée comme leurs alter ego composés de zostères sur les côtes de l'océan Atlantique.
Le Parisien