Sous l'ombre du désir, l'humain fait ses choix,
Vivre avec ou sans, tel est le doux dilemme,
De l'organe avide au besoin qui s'emploie,
À priver par volonté, sans anathème.

Peut-on vivre en manque, des choses se passer,
Ou bien trouver la norme, l’ampleur des limites,
L'homme, entre pléonexie et renoncements croisés,
Cherche dans le doute ses vérités humbles, subtiles.

La pléonexie, fléau des êtres en quête,
D’avoir plus que les autres, une soif infinie,
Des désirs effrénés, la société s’entête,
Dans une lutte constante pour une fausse harmonie.

Philosophes antiques, sages de la raison,
Condamnent cette quête, en écho d’équité,
Justice sociale, au cœur de la saison,
La démocratie en péril, par cette iniquité.

L'endeia grecque, ce manque originel,
Sème les besoins vitaux, puis le luxe des sens,
Quand le manque se change en désir irréel,
Possession fragile, sécurisant l'absence.

La pléonexie, destructrice d’unité,
Apporte aussi le progrès, par cette frénésie,
Technologie, confort, au service de l’humanité,
Un paradoxe constant dans cette dichotomie.

L’ascèse, voie sacrée par les religions chantée,
Rejette les excès, sublime le renoncement,
Perfection spirituelle, par le manque inventée,
Intelligence émerge, la transformation s’entend.

L'homme, balançant entre idéal collectif,
Et satisfaction de soi, solitaire contentement,
Cherche un équilibre, point de vue subjectif,
Pour tempérer les désirs, trouver l’alignement.

Sobriété, tempérance, remparts contre l’excès,
L'essentiel en focus, la mesure en lumière,
Rien n'est plus important que de se réinventer,
Respectant les limites, l'humain en bannière.

Chaque pulsion, chaque désir, contient une leçon,
Pour ceux qui savent voir au-delà des besoins,
La vie se compose de choix, de réflexions,
Pour naviguer sagement sur le destin incertain.

Que ce soit l’abondance ou le manque choisi,
Chaque voie est une quête de vérité pure,
Dans les méandres du cœur, l'esprit est épris,
D’une sagesse sereine, l’équilibre murmure.

Ainsi, vivre avec ou sans, tel est le destin,
Trouver dans l'essentiel, la joie et la mesure,
L’homme forge sa route, au-delà des chemins,
Entre désir et besoin, sa nature il assure.

Un poème explore la dualité entre vivre avec et vivre sans, naviguant entre le désir insatiable et la sobriété choisie, soulignant l'importance de l'équilibre pour une vie harmonieuse. L'auteur a été inspiré de l'article Le « vivre avec » versus le « vivre sans » de Ali Bouallou publié sur ce portail