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Par Najib Mikou Consultant Prospective et Etudes Stratégiques
Je sais qu'on ne choisit même pas sa famille ni ses voisins et encore moins ses ennemis. Mais quand même !!! Le destin pouvait être un peu plus indulgent en nous épargnant des ennemis aussi proches, débiles, sans sens ni consistance ni scrupule.
De l'ingratitude, alors que les annales de l'histoire sont indélébiles, aux fuites en avant successives, aux fixations dépressives et ininterrompues, aux propagandes moyenâgeuses, aux mensonges répugnants, aux jeux inlassables, de gamins mal élevés, dans des eaux troubles, nauséabondes, aux tous derniers agissements dans le ... sport, qui m'ont donné la rage que rien n'est parvenu à retenir, à contenir.
La liste est longue. J'ai dit liste ?!! Aucune liste, à elle seule, ne peut contenir tous leurs déboires venimeux, haineux, perfides.
J'ai beaucoup trop de peine pour cette déchéance de la politique, pour un si brave peuple qui traîne encore des dirigeants qui ne le méritent pas.
Socrate disait un jour : "parle que je puisse te voir". J'ose le paraphraser modestement ici en disant à tout dirigeant de cette trame ratée : tais-toi que je puisse t'entendre.
Une nuance qui a quand même toute son importance : vous n'êtes pas nos ennemis, vous ne méritez pas cette qualité, cet honneur, ce privilège, cette stature. C'est nous qui sommes l'ennemi que vous avez chimériquement inventé pour vous dissimuler, pour vous justifier, pour vous excuser quotidiennement face à votre peuple frère.
Ma seule consolation face à cette pièce de théâtre sans intérêt ni objet, qui n'a que trop durée, face à ce cirque ennuyeux, désolant, c'est qu'à défaut d'avoir les ennemis dont on puisse être fier, Le Royaume du Maroc a les amis, les partenaires, les alliés dont il est très fier.