Meknès, l’ancienne capitale Ismaélienne.
Il s’agit de la troisième plus grande ville du royaume et de l’une des quatre villes impériales du Maroc et selon le recensement de 2014.
C’est l’une des plus grands regroupements d’intellectuels, de poètes, de chanteurs du malhoun et autres, ville de la démesure qui mobilisa des milliers d’architectes, d’ingénieurs, d’artistes. Pourtant sa marginalisation socioéconomique continue à sévir.
Réputée par son passé impérial, on la nommait “ Le petit Paris”, soulignant la beauté de la cité avec ses monuments tel que Bab Mansour, une énorme porte avec voûtes et carrelage en mosaïque, qui mène à l'intérieur de l'ancienne ville.
Le mausolée du sultan Moulay Ismaïl, qui a fait de la ville sa capitale au XVIIe siècle, comprend des cours et des fontaines. Sans oublier de citer le vaste complexe Heri es-Souani, qui abritait autrefois des écuries et des entrepôts d'aliments.
Plus d’un demi-siècle après ; la logique voudrait que cette superbe ville devrait connaître un essor des plus enviés et un rayonnement tant national qu’international, malgré la richesse de toute cette histoire et de ce cursus.
Désormais, nous sommes en train d’assister à la défaite de la capitale ismaïlienne et ce à tous les niveaux
Le sport, prévention sociale contre tous les extrémismes et toutes les dérives, est malheureusement tombé entre les mains des « ferrachas » du sport ; il y’a ceux qui exploitent un plastique d’un mètre carré pour gagner leur vie, d’autres exploitent un club, une équipe, des sportifs…
La ville de Meknès que Moulay Ismaïl avait bâtie avec amour et persévérance est devenue marginalisée par la quasi-totalité de ses successeurs, et tout celà est dû au manque d’initiatives de la part des responsables, des élus des riches et des notables de Meknès , le désintérêt des investisseurs !
Zineb Benmoussa