Mauritanie-Maroc : l’axe qui déstabilise Alger
Dans un contexte de tensions croissantes au sein de l’appareil d’État algérien, Abdelmadjid Tebboune a récemment démis de ses fonctions l’ambassadeur d’Algérie en Mauritanie, Mohamed Benattou, après trois années de mission à Nouakchott. Ce limogeage, pour le moins abrupt, a conduit à la nomination d’Amin Said, un diplomate peu connu du grand public, dans un climat marqué par des échecs diplomatiques successifs.
Ce remplacement intervient peu après la visite du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à Rabat, où il a été reçu par le Roi Mohammed VI. Ce rapprochement inédit scelle un renforcement stratégique des relations maroco-mauritaniennes, en contraste frappant avec les efforts persistants mais infructueux de l’Algérie pour maintenir une influence régionale. Les analystes interprètent cette décision comme une tentative désespérée d'Alger de réagir face à un partenariat qui pourrait remodeler l’équilibre régional.
Depuis des décennies, la politique étrangère algérienne repose sur une opposition frontale à toute convergence maroco-mauritanienne, notamment sur la question du Sahara marocain. L’initiative de Nouakchott de renforcer ses relations avec Rabat représente un camouflet pour Alger, dont la diplomatie peine à rivaliser avec la dynamique marocaine. Ce dernier acte témoigne d’une perte d’influence face à un Maroc consolidant sa position en tant que partenaire économique et stratégique de premier plan en Afrique.
Le limogeage de Benattou illustre une instabilité chronique et une perte de vision stratégique de la diplomatie algérienne. Incapable de s’adapter aux nouvelles réalités géopolitiques, le régime militaire algérien se retrouve marginalisé face à une Mauritanie affirmant son autonomie. Ce contexte confirme que l’avenir du Maghreb semble se dessiner autour de Rabat, au détriment d’Alger.
Ce remplacement intervient peu après la visite du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à Rabat, où il a été reçu par le Roi Mohammed VI. Ce rapprochement inédit scelle un renforcement stratégique des relations maroco-mauritaniennes, en contraste frappant avec les efforts persistants mais infructueux de l’Algérie pour maintenir une influence régionale. Les analystes interprètent cette décision comme une tentative désespérée d'Alger de réagir face à un partenariat qui pourrait remodeler l’équilibre régional.
Depuis des décennies, la politique étrangère algérienne repose sur une opposition frontale à toute convergence maroco-mauritanienne, notamment sur la question du Sahara marocain. L’initiative de Nouakchott de renforcer ses relations avec Rabat représente un camouflet pour Alger, dont la diplomatie peine à rivaliser avec la dynamique marocaine. Ce dernier acte témoigne d’une perte d’influence face à un Maroc consolidant sa position en tant que partenaire économique et stratégique de premier plan en Afrique.
Le limogeage de Benattou illustre une instabilité chronique et une perte de vision stratégique de la diplomatie algérienne. Incapable de s’adapter aux nouvelles réalités géopolitiques, le régime militaire algérien se retrouve marginalisé face à une Mauritanie affirmant son autonomie. Ce contexte confirme que l’avenir du Maghreb semble se dessiner autour de Rabat, au détriment d’Alger.