Un nouveau Mode de transport pratique et écologique :
Les trottinettes électriques, pesant entre 12 et 14 kg, offrent une alternative séduisante aux transports traditionnels. Équipées d'un moteur et d'une batterie lithium-ion, elles permettent de parcourir des distances considérables à des vitesses pouvant dépasser les 25 km/h. Ce qui attire particulièrement les navetteurs, c'est leur capacité à se plier et à se ranger facilement, ce qui les rend idéales pour ceux qui empruntent les transports en commun. En effet, la trottinette électrique répond à un besoin pressant : celui du « dernier kilomètre », cette distance souvent trop courte pour justifier l'utilisation d'une voiture, mais trop longue pour être parcourue à pied.
Le directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaâjoul, souligne que ces engins peuvent atténuer les problèmes de congestion urbaine. Pourtant, leur succès ne doit pas occulter les défis liés à la sécurité routière. En l'absence d'un cadre juridique clair, les utilisateurs de trottinettes électriques évoluent dans une zone grise, ce qui pose des risques tant pour eux que pour les autres usagers de la route.
Actuellement, les trottinettes électriques ne sont pas reconnues par le Code de la route marocain. Selon la NARSA, elles ne figurent dans aucune des catégories de véhicules définies par la loi n° 52-05. Cela signifie que leurs utilisateurs sont considérés comme des piétons, ce qui peut entraîner des sanctions en cas d'infractions. En 2021, ces engins ont été impliqués dans 42 accidents corporels, dont un mortel, ce qui souligne l'urgence d'une réglementation.
Le contrôleur général Driss Salek a mis en évidence le besoin d'une assurance pour couvrir les dommages causés à autrui, mais les assureurs sont réticents tant qu'il n'existe pas de cadre législatif. Ce manque de régulation est d'autant plus préoccupant que plusieurs pays européens ont déjà mis en place des lois strictes encadrant l'utilisation des trottinettes, notamment en matière de vitesse, de sécurité et de types de voies autorisées. La nécessité d'une réglementation adéquate est donc pressante pour garantir la sécurité de tous.
Les trottinettes électriques sont souvent présentées comme une solution écologique, permettant de réduire les émissions de CO2. Toutefois, cette vision est nuancée par des experts. Ahmed El Majdi, avocat pénaliste, souligne que la fabrication des trottinettes, notamment l'utilisation de métaux rares pour les batteries, pose des questions environnementales. De plus, les trottinettes partagées, souvent rechargées par des fourgonnettes diesel, pourraient finalement contribuer à une empreinte carbone plus élevée que prévu.
Pour atténuer ces impacts, des initiatives telles que le déploiement de stations de recharge intelligentes dans des lieux publics sont en cours. Ces stations permettraient de recharger les engins tout en garantissant leur sécurité. Cependant, la mise en place de ces infrastructures nécessite un cadre réglementaire solide.
Le directeur de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaâjoul, souligne que ces engins peuvent atténuer les problèmes de congestion urbaine. Pourtant, leur succès ne doit pas occulter les défis liés à la sécurité routière. En l'absence d'un cadre juridique clair, les utilisateurs de trottinettes électriques évoluent dans une zone grise, ce qui pose des risques tant pour eux que pour les autres usagers de la route.
Actuellement, les trottinettes électriques ne sont pas reconnues par le Code de la route marocain. Selon la NARSA, elles ne figurent dans aucune des catégories de véhicules définies par la loi n° 52-05. Cela signifie que leurs utilisateurs sont considérés comme des piétons, ce qui peut entraîner des sanctions en cas d'infractions. En 2021, ces engins ont été impliqués dans 42 accidents corporels, dont un mortel, ce qui souligne l'urgence d'une réglementation.
Le contrôleur général Driss Salek a mis en évidence le besoin d'une assurance pour couvrir les dommages causés à autrui, mais les assureurs sont réticents tant qu'il n'existe pas de cadre législatif. Ce manque de régulation est d'autant plus préoccupant que plusieurs pays européens ont déjà mis en place des lois strictes encadrant l'utilisation des trottinettes, notamment en matière de vitesse, de sécurité et de types de voies autorisées. La nécessité d'une réglementation adéquate est donc pressante pour garantir la sécurité de tous.
Les trottinettes électriques sont souvent présentées comme une solution écologique, permettant de réduire les émissions de CO2. Toutefois, cette vision est nuancée par des experts. Ahmed El Majdi, avocat pénaliste, souligne que la fabrication des trottinettes, notamment l'utilisation de métaux rares pour les batteries, pose des questions environnementales. De plus, les trottinettes partagées, souvent rechargées par des fourgonnettes diesel, pourraient finalement contribuer à une empreinte carbone plus élevée que prévu.
Pour atténuer ces impacts, des initiatives telles que le déploiement de stations de recharge intelligentes dans des lieux publics sont en cours. Ces stations permettraient de recharger les engins tout en garantissant leur sécurité. Cependant, la mise en place de ces infrastructures nécessite un cadre réglementaire solide.
Un vide juridique préoccupant ?
Face à cette situation, le gouvernement marocain commence à prendre des mesures. Un projet de loi modifiant le Code de la route a été publié pour consultation publique, introduisant des règles spécifiques pour les trottinettes électriques. Ce texte vise à établir des normes de sécurité, y compris l'obligation de porter un casque et de respecter les feux de signalisation. Les nouvelles dispositions prévoient également des amendes dissuasives pour les infractions, renforçant ainsi la responsabilité des usagers.
Le ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil, a souligné l'importance de cette régulation pour garantir la sécurité des citoyens et répondre aux préoccupations croissantes concernant les accidents. La création de catégories spécifiques pour les véhicules de mobilité personnelle motorisée et l'homologation des casques de sécurité sont également des mesures envisagées pour standardiser les pratiques de sécurité.
La réglementation des trottinettes électriques ne se limite pas à la sécurité routière ; elle s'inscrit dans une vision plus large de la mobilité durable. En adaptant le Code de la route aux nouveaux moyens de transport, le Maroc cherche à favoriser une cohabitation harmonieuse entre les différents usagers de la route. Cela est d'autant plus crucial dans un contexte où l'urbanisation rapide et la croissance démographique exacerbent les problèmes de congestion.
Les discussions autour de la réglementation des trottinettes électriques sont déjà en cours, et une journée d'étude est prévue pour approfondir le sujet. L'objectif est de créer un cadre juridique qui non seulement protège les usagers, mais qui encourage également l'utilisation de moyens de transport alternatifs et durables.
L'essor des trottinettes électriques au Maroc représente une opportunité unique de repenser la mobilité urbaine. Toutefois, cette révolution ne peut se faire sans une réglementation appropriée et des infrastructures adaptées. Les autorités doivent agir rapidement pour mettre en place un cadre juridique clair, garantissant la sécurité des usagers tout en préservant l'esprit d'innovation et de durabilité qui caractérise ces nouveaux modes de transport.
En fin de compte, il ne s'agit pas seulement d'intégrer les trottinettes électriques dans le paysage urbain, mais de les faire coexister harmonieusement avec les autres moyens de transport. Cela nécessite une prise de conscience collective des enjeux liés à la sécurité routière, à l'environnement et à la nécessité d'une mobilité durable pour tous.
Le ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil, a souligné l'importance de cette régulation pour garantir la sécurité des citoyens et répondre aux préoccupations croissantes concernant les accidents. La création de catégories spécifiques pour les véhicules de mobilité personnelle motorisée et l'homologation des casques de sécurité sont également des mesures envisagées pour standardiser les pratiques de sécurité.
La réglementation des trottinettes électriques ne se limite pas à la sécurité routière ; elle s'inscrit dans une vision plus large de la mobilité durable. En adaptant le Code de la route aux nouveaux moyens de transport, le Maroc cherche à favoriser une cohabitation harmonieuse entre les différents usagers de la route. Cela est d'autant plus crucial dans un contexte où l'urbanisation rapide et la croissance démographique exacerbent les problèmes de congestion.
Les discussions autour de la réglementation des trottinettes électriques sont déjà en cours, et une journée d'étude est prévue pour approfondir le sujet. L'objectif est de créer un cadre juridique qui non seulement protège les usagers, mais qui encourage également l'utilisation de moyens de transport alternatifs et durables.
L'essor des trottinettes électriques au Maroc représente une opportunité unique de repenser la mobilité urbaine. Toutefois, cette révolution ne peut se faire sans une réglementation appropriée et des infrastructures adaptées. Les autorités doivent agir rapidement pour mettre en place un cadre juridique clair, garantissant la sécurité des usagers tout en préservant l'esprit d'innovation et de durabilité qui caractérise ces nouveaux modes de transport.
En fin de compte, il ne s'agit pas seulement d'intégrer les trottinettes électriques dans le paysage urbain, mais de les faire coexister harmonieusement avec les autres moyens de transport. Cela nécessite une prise de conscience collective des enjeux liés à la sécurité routière, à l'environnement et à la nécessité d'une mobilité durable pour tous.