L'Amérique asphyxiée !?
Exit la manipulation boursière et les malfrats qui ont profité de la chute des cours avant la volte-face du président américain, la Chine et l'Amérique sont avant tout deux partenaires commerciaux qui s'affrontent désormais sur le terrain de la rivalité économique et celle de la guerre pour le leadership en tant que première puissance du monde .
Depuis son retour à la maison blanche, il n'est question que de l'ouragan Trump . Tsunami pour les uns , bulldozer pour les autres , le président américain a décrété une période de turbulences et d'instabilité pour les marchés et l'économie mondiale.
Si les Etats -Unis comptent se réindustrialiser , au nom de Make America great again, ils espèrent combler et se débarrasser de leur abyssal déficit commercial vis-à-vis de la Chine. Sauf qu'à l'heure actuelle, l'économie américaine ne semble pas prête à amortir le choc .
Depuis son retour à la maison blanche, il n'est question que de l'ouragan Trump . Tsunami pour les uns , bulldozer pour les autres , le président américain a décrété une période de turbulences et d'instabilité pour les marchés et l'économie mondiale.
Si les Etats -Unis comptent se réindustrialiser , au nom de Make America great again, ils espèrent combler et se débarrasser de leur abyssal déficit commercial vis-à-vis de la Chine. Sauf qu'à l'heure actuelle, l'économie américaine ne semble pas prête à amortir le choc .
Avis de tempête !
Et c'est ce qui explique l'avis de tempête géopolitique sur la planète avec les marchés qui s'affolent, les places boursières qui paniquent, les cours du brut qui s'effondrent et l'économie mondiale qui risque une inflation inédite et sans précédent.
L'Amérique défie son premier fournisseur et son premier partenaire commercial, et Trump aurait dû, au nom du bon sens, surtaxer le monde entier mais pas la Chine car cette dernière a les moyens d' asphyxier durablement les chaînes d'approvisionnements des entreprises américaines , surtout celle ayant trait aux technologies de défense.
Le président américain sera alors condamné à céder et à supprimer les droits de douanes comme le lui suggère le président chinois.
Dans cette guerre commerciale , les États-Unis ont certainement le plus à perdre et la Chine a des cartes fatales à jouer. Pekin avait déjà mis en garde les États-Unis, convaincue que ces nouveaux droits de douane auront un «grave impact» sur la stabilité de l’économie mondiale.
Pékin ne compte pas se laisser faire, affirmant être prêt à se «battre jusqu’au bout». dans une escalade dangereuse où la Chine compte beaucoup d'atouts.
Désormais seules dans la mêlée, les deux premières économies de la planète ont en réalité beaucoup à perdre Pékin a ainsi décidé la suspension de l'exportation des métaux rares . La Chine dispose de 60% du volume mondial des terres rares contre les 1% que possède l'Ukraine et pour lesquels russes et occidentaux se déchirent !
Et la Chine adopte une stratégie inattendue : revendre du gaz naturel liquéfié (GNL) américain à l'Europe. Cette manœuvre permet à Pékin de transformer des sanctions en opportunités économiques.
Risque d'implosion du marché de la dette américaine !
Dans les faits , il y a bien eu le risque d'une implosion du marché de la dette américaine, le plus grand marché obligataire au monde, avec 29 000 milliards de dollars.
Par ailleurs, le dollar est la "monnaie étalon", cette monnaie d'échange par excellence du commerce international, et l'économie américaine considérée comme la première économie au monde est jugée sûre, d'habitude, par les investisseurs. Or, quand les bourses s'affolent, les investisseurs se réfugient dans l'achat de bons du Trésor américain… Mais pas cette fois curieusement !
Et c'est ce qui explique l'avis de tempête géopolitique sur la planète avec les marchés qui s'affolent, les places boursières qui paniquent, les cours du brut qui s'effondrent et l'économie mondiale qui risque une inflation inédite et sans précédent.
L'Amérique défie son premier fournisseur et son premier partenaire commercial, et Trump aurait dû, au nom du bon sens, surtaxer le monde entier mais pas la Chine car cette dernière a les moyens d' asphyxier durablement les chaînes d'approvisionnements des entreprises américaines , surtout celle ayant trait aux technologies de défense.
Le président américain sera alors condamné à céder et à supprimer les droits de douanes comme le lui suggère le président chinois.
Dans cette guerre commerciale , les États-Unis ont certainement le plus à perdre et la Chine a des cartes fatales à jouer. Pekin avait déjà mis en garde les États-Unis, convaincue que ces nouveaux droits de douane auront un «grave impact» sur la stabilité de l’économie mondiale.
Pékin ne compte pas se laisser faire, affirmant être prêt à se «battre jusqu’au bout». dans une escalade dangereuse où la Chine compte beaucoup d'atouts.
Désormais seules dans la mêlée, les deux premières économies de la planète ont en réalité beaucoup à perdre Pékin a ainsi décidé la suspension de l'exportation des métaux rares . La Chine dispose de 60% du volume mondial des terres rares contre les 1% que possède l'Ukraine et pour lesquels russes et occidentaux se déchirent !
Et la Chine adopte une stratégie inattendue : revendre du gaz naturel liquéfié (GNL) américain à l'Europe. Cette manœuvre permet à Pékin de transformer des sanctions en opportunités économiques.
Risque d'implosion du marché de la dette américaine !
Dans les faits , il y a bien eu le risque d'une implosion du marché de la dette américaine, le plus grand marché obligataire au monde, avec 29 000 milliards de dollars.
Par ailleurs, le dollar est la "monnaie étalon", cette monnaie d'échange par excellence du commerce international, et l'économie américaine considérée comme la première économie au monde est jugée sûre, d'habitude, par les investisseurs. Or, quand les bourses s'affolent, les investisseurs se réfugient dans l'achat de bons du Trésor américain… Mais pas cette fois curieusement !
Avec cette diplomatie de cow-boys et cette ambition de protectionnisme et d'isolationnisme , la nouvelle administration américaine ne veut plus d'une mondialisation qui profite à d'autres puissances mais plutôt un Monopoly pour milliardaires où tous les coups de bluff et de poker menteur sont permis. .

Pékin suspend toutes ses exportations de terres rares, à destination des États-Unis mais aussi des autres pays que la Chine fournit habituellement. © Crédit photo : GIORGIO VIERA / AFP
Les taux d'intérêt des bons du Trésor sont montés en flèche : en trois jours à peine, un mouvement massif de hausse sur les taux à 30 ans a eu lieu. Du jamais vu, en un laps de temps aussi court, depuis 1982.
Les taux d'emprunts américains ont connu une flambée mercredi, jusqu'à 4,5%, signe de la fuite des investisseurs. En effet, plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux d'intérêt va baisser.
La Chine se débarrasse des bons du Trésor américain comme riposte et comme mesure de représailles !
Plusieurs investisseurs bien placés spéculent que la Chine est en train de se débarrasser des bons du Trésor américain, possiblement en représailles aux tarifs douaniers américains.
La Chine détenait 761 milliards $ de bons du Trésor américain à la fin janvier, se positionnant comme le deuxième plus grand détenteur étranger derrière le Japon avec 1,08 billion $.
Les touristes chinois qui visitent les États Unis, c'est quelque 35 milliards de dollars par an !
Ces investisseurs ont commencé à se débarrasser de leurs bons du Trésor américain, preuve de la perte de confiance de la solidité de l'économie américaine de la part des investisseurs américains tout d'abord, mais aussi, et surtout, de la part des investisseurs étrangers.
Les investisseurs étrangers détiennent 30% de la dette américaine, et notamment les Asiatiques, avec le Japon en première position, suivi juste derrière par la Chine.
Il fallait arrêter l'hémorragie avant que ces investisseurs étrangers n' appuient sur le bouton et ne vendent massivement leurs bons du Trésor américain ! Et en exhortant le président de la réserve fédérale à baisser les taux , Trump espérait faire en sorte que la dette américaine soit remboursée à un taux minimal sans perte ni fracas pour l'économie américaine !
Les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis sont massifs, avec plus de 530 milliards de dollars échangés sur les 11 premiers mois de 2024. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont atteint environ 400 milliards de dollars, plaçant la Chine au deuxième rang des partenaires commerciaux américains.
Cependant, ce commerce est marqué par un déséquilibre important, avec un déficit commercial américain de 270 milliards de dollars sur cette période.
Le président actuel des Etats-Unis, Trump, avait bâti une grande partie de sa dernière campagne électorale sur la promesse de rétablir l’équilibre commercial avec l’Empire du Milieu et accessoirement le reste du monde… A coup de taxes douanières, dont l’augmentation quasi journalière ne semble pas connaitre de fin
Pékin sanctionne l’industrie de défense américaine !
Autre atout majeur pour la Chine, c'est sa capacité à répondre oeil pour oeil , dent pour dent et c'est exactement le cas avec ce coup porté aux échanges de haute technologie avec cette décision d'imposer des restrictions sévères à 18 entreprises américaines spécialisées dans la défense .
Des sanctions sévères contre 18 acteurs du secteur de la défense .Le ministère du Commerce chinois a ainsi placé 12 entreprises américaines sur une liste de contrôle qui interdit l’exportation d’articles à double usage.
Cette mesure vise directement les sociétés fournissant des technologies sensibles qui pourraient être utilisées à la fois dans des applications civiles et militaires, soulignant la volonté de Pékin de limiter l’accès aux technologies avancées en pleine période de tensions .
La Chine a effectivement décidé de serrer la vis sur 18 entreprises américaines de défense .Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées avec la Maison Blanche, accentuant les frictions entre les deux plus grandes économies mondiales.
Cette décision intervient alors que Pékin répond aux tarifs douaniers instaurés par l’administration Trump, illustrant une escalade significative dans la guerre commerciale sino-américaine.
Le levier de la marine.
Pékin dispose désormais de la première force marine au monde et la flotte de guerre américaine cesse de dénigrer son homologue chinoise avec ce nouveau sous-marin nucléaire qui lui permet une force de frappe inédite .
Bien que les entreprises figurant sur la liste des entités peu fiables de Pékin aient peu ou pas d’activités commerciales en Chine, les restrictions pourraient néanmoins perturber significativement leurs chaînes d’approvisionnement.
Par exemple, une sanction précédente contre le fabricant de drones américain Skydio avait rapidement coupé l’approvisionnement de l’entreprise en batteries, démontrant l’impact potentiel de telles mesures.Un message clair aux entreprises américaines !
Malgré une posture ferme sur les tarifs et une détermination à « lutter jusqu’au bout », le ministère du Commerce a tenu à rassurer les entreprises américaines opérant en Chine ou souhaitant y investir.
Il précise que seules « un très petit nombre » d’entreprises seront affectées par ces mesures et que « les entités étrangères honnêtes et respectueuses de la loi n’ont rien à craindre ».
Les taux d'emprunts américains ont connu une flambée mercredi, jusqu'à 4,5%, signe de la fuite des investisseurs. En effet, plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux d'intérêt va baisser.
La Chine se débarrasse des bons du Trésor américain comme riposte et comme mesure de représailles !
Plusieurs investisseurs bien placés spéculent que la Chine est en train de se débarrasser des bons du Trésor américain, possiblement en représailles aux tarifs douaniers américains.
La Chine détenait 761 milliards $ de bons du Trésor américain à la fin janvier, se positionnant comme le deuxième plus grand détenteur étranger derrière le Japon avec 1,08 billion $.
Les touristes chinois qui visitent les États Unis, c'est quelque 35 milliards de dollars par an !
Ces investisseurs ont commencé à se débarrasser de leurs bons du Trésor américain, preuve de la perte de confiance de la solidité de l'économie américaine de la part des investisseurs américains tout d'abord, mais aussi, et surtout, de la part des investisseurs étrangers.
Les investisseurs étrangers détiennent 30% de la dette américaine, et notamment les Asiatiques, avec le Japon en première position, suivi juste derrière par la Chine.
Il fallait arrêter l'hémorragie avant que ces investisseurs étrangers n' appuient sur le bouton et ne vendent massivement leurs bons du Trésor américain ! Et en exhortant le président de la réserve fédérale à baisser les taux , Trump espérait faire en sorte que la dette américaine soit remboursée à un taux minimal sans perte ni fracas pour l'économie américaine !
Les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis sont massifs, avec plus de 530 milliards de dollars échangés sur les 11 premiers mois de 2024. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont atteint environ 400 milliards de dollars, plaçant la Chine au deuxième rang des partenaires commerciaux américains.
Les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis sont massifs, avec plus de 530 milliards de dollars échangés sur les 11 premiers mois de 2024. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont atteint environ 400 milliards de dollars, plaçant la Chine au deuxième rang des partenaires commerciaux américains.
Cependant, ce commerce est marqué par un déséquilibre important, avec un déficit commercial américain de 270 milliards de dollars sur cette période.
Le président actuel des Etats-Unis, Trump, avait bâti une grande partie de sa dernière campagne électorale sur la promesse de rétablir l’équilibre commercial avec l’Empire du Milieu et accessoirement le reste du monde… A coup de taxes douanières, dont l’augmentation quasi journalière ne semble pas connaitre de fin
Pékin sanctionne l’industrie de défense américaine !
Autre atout majeur pour la Chine, c'est sa capacité à répondre oeil pour oeil , dent pour dent et c'est exactement le cas avec ce coup porté aux échanges de haute technologie avec cette décision d'imposer des restrictions sévères à 18 entreprises américaines spécialisées dans la défense .
Des sanctions sévères contre 18 acteurs du secteur de la défense .Le ministère du Commerce chinois a ainsi placé 12 entreprises américaines sur une liste de contrôle qui interdit l’exportation d’articles à double usage.
Cette mesure vise directement les sociétés fournissant des technologies sensibles qui pourraient être utilisées à la fois dans des applications civiles et militaires, soulignant la volonté de Pékin de limiter l’accès aux technologies avancées en pleine période de tensions .
La Chine a effectivement décidé de serrer la vis sur 18 entreprises américaines de défense .Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées avec la Maison Blanche, accentuant les frictions entre les deux plus grandes économies mondiales.
Cette décision intervient alors que Pékin répond aux tarifs douaniers instaurés par l’administration Trump, illustrant une escalade significative dans la guerre commerciale sino-américaine.
Le levier de la marine.
Pékin dispose désormais de la première force marine au monde et la flotte de guerre américaine cesse de dénigrer son homologue chinoise avec ce nouveau sous-marin nucléaire qui lui permet une force de frappe inédite .
Bien que les entreprises figurant sur la liste des entités peu fiables de Pékin aient peu ou pas d’activités commerciales en Chine, les restrictions pourraient néanmoins perturber significativement leurs chaînes d’approvisionnement.
Par exemple, une sanction précédente contre le fabricant de drones américain Skydio avait rapidement coupé l’approvisionnement de l’entreprise en batteries, démontrant l’impact potentiel de telles mesures.Un message clair aux entreprises américaines !
Malgré une posture ferme sur les tarifs et une détermination à « lutter jusqu’au bout », le ministère du Commerce a tenu à rassurer les entreprises américaines opérant en Chine ou souhaitant y investir.
Il précise que seules « un très petit nombre » d’entreprises seront affectées par ces mesures et que « les entités étrangères honnêtes et respectueuses de la loi n’ont rien à craindre ».