Pourquoi plus des deux tiers d’entre eux (71,1%) envisagent de quitter le pays.
Parmi les raisons évoquées par les étudiants ayant répondu favorablement à la migration, on trouve l’ambition de faire carrière à l’étranger, en raison de meilleures opportunités de développement (97,6%), de meilleures conditions de travail (99%) et une meilleure qualité de vie dans le pays d’accueil (97,2%).
En outre, la majorité écrasante de ces étudiants a exprimé son insatisfaction quant à la qualité de formation actuelle (95,2%) et au salaire (97%)
En outre, la majorité écrasante de ces étudiants a exprimé son insatisfaction quant à la qualité de formation actuelle (95,2%) et au salaire (97%)
Dans l'étude, les jeunes femmes représentent près des deux tiers de ceux qui veulent immigrer et que l’intention de partir à l’étranger n’a aucun rapport avec la situation ou le profil socio-économique des étudiants.
Afin de pallier à ce manque d’effectif , le Maroc envisage d’augmenter les salaires des travailleurs de la santé et de mettre en place différentes incitations fiscales afin d’attirer des investisseurs ainsi que des médecins étrangers, en plus d’encourager les médecins marocains à rester dans le secteur public.
Construire des CHU et généraliser l'assurance maladie obligatoire à 22 Millions de Marocains , c'est extraordinaire mais quid des ressources humaines nécessaire
Le nombre de médecins s’élève actuellement à 8.442 en médecine générale et à 14.932 en médecine spécialisée et que le Maroc aurait besoin de 32.387 médecins.
Un objectif difficile à atteindre, surtout lorsque l’on sait que seulement 1.200 nouveaux médecins sont diplômés chaque année et que la majorité d’entre eux rêve de partir à l’étranger.
Un objectif difficile à atteindre, surtout lorsque l’on sait que seulement 1.200 nouveaux médecins sont diplômés chaque année et que la majorité d’entre eux rêve de partir à l’étranger.
Au-delà des déclarations d'intention, le gouvernement doit en urgence adopter un plan d'urgence global pour ne pas rater cette reforme
En effet , pour faire face à cet énorme déficit en ressources humaines, à l’aube de la généralisation de la couverture médicale, le gouvernement se doit de valoriser le capital humain, à travers la levée des obstacles imposés sur la pratique des médecins étrangers au Maroc, la création d’un statut de la fonction publique de santé, l’amélioration de l’attractivité du secteur public, la motivation du capital humain et la réforme de la formation.
Il y a urgence Mr le Ministre
Il y a urgence Mr le Ministre