Mesdames, avant que je ne me lance et avant que certaines d'entre vous ne déforment mes propos, laissez moi d'abord vous dire que vous êtes indispensables à notre bonheur, que sans vous la vie serait triste et sans saveur, que vous êtes nos âmes sœurs et qu'à chaque fois que vous donnez la vie, nous, les hommes nous nous sentons tout petits, presque insignifiants, parce que ce miracle qui se répète depuis la nuit des temps nous laisse , chaque fois, émerveillés et pleins de gratitude.

Cela dit, c'est bientôt le 8 mars, la journée internationale des femmes et à cette occasion et parce que vous êtes indiscutablement et irrémédiablement nos égales, je voudrais vous faire les déclarations suivantes:

La femme n'a pas le monopole des sentiments, l'homme les a aussi.

La femme n'a pas le monopole de la souffrance, l'homme souffre aussi mais il réagit différemment. 

La maman n'aime pas son enfant plus que le papa, mais souvent, il ne sait pas  le montrer parce que lui même reste un enfant.

La femme n'a pas le monopole du souvenir et de la mémoire, l'homme, lui aussi a un bon disque dur à l'emplacement du cerveau mais par orgueil, dignité et besoin de protéger sa virilité, s'entraîne à reléguer "Les cadavres dans les placards" de sa compagne, dans un petit coin obscur de son crâne. 

En un mot et puisque ce 8 mars arrive en 2023 ,il est temps, tout en défendant vos droits légitimes mesdames, de nous voir sous un autre angle.

Vous êtes des femmes, restez femmes, nous ne sommes pas nécessairement un bon exemple à suivre.

Nous sommes des hommes, nous tenons à le rester, avec tout ce que cela comporte comme risques d'être incompris par vous.

Nous sommes vos reflets autant que vous êtes les nôtres, cela pimente nos vies respectives et rend ce monde plus beau.

Rédigé par El Montacir Bensaid.