Baisse de croissance induite par le manque d’alimentation
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Le manque de nutrition en bas âge provoque un arrêt de croissance, ou du moins un défaut de croissance. Les statistiques, au niveau mondial, relèvent qu’un enfant sur 4, de moins de cinq ans, subit un arrêt de croissance conséquent à la dénutrition ou la malnutrition.
Selon les estimations de la Banque Mondiale en 2020, 14,9% est le taux de prévalence de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans. Une baisse de croissance dans un pays, à faible ou moyen revenu, a également des répercussions sur le revenu de l’enfant à l'âge adulte.
Au niveau national, le surpoids et l’obésité, dus en premier lieu à une mauvaise alimentation deviennent une réalité criarde aussi bien dans les rues qu’au niveau des statistiques.
En 2017, 20% de Marocains étaient obèses et 53% en surpoids, selon le rapport de la BM. L’obésité touche à 29% les femmes et à 11% les hommes. Les chiffres devraient augmenter de nos jours.
L’alimentation commence dès la naissance, à travers un allaitement maternel exclusif au sein. Cette première et meilleure source de nutrition est en faveur de la croissance. Elle constitue aussi la meilleure barrière contre infections et maladies, du moins, pendant les premières années de l'enfance. Or, l’allaitement au sein au Maroc est en deçà des espérances, il ne dépasse pas 35%. Quant à l'allaitement précoce, il est de 42,6%.
En marge de cette campagne de nutrition, le ministère de la santé, alerte aussi contre certains carences en des nutriments tels que la vitamine D, le fer ou l'iode, nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
Selon les estimations de la Banque Mondiale en 2020, 14,9% est le taux de prévalence de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans. Une baisse de croissance dans un pays, à faible ou moyen revenu, a également des répercussions sur le revenu de l’enfant à l'âge adulte.
Au niveau national, le surpoids et l’obésité, dus en premier lieu à une mauvaise alimentation deviennent une réalité criarde aussi bien dans les rues qu’au niveau des statistiques.
En 2017, 20% de Marocains étaient obèses et 53% en surpoids, selon le rapport de la BM. L’obésité touche à 29% les femmes et à 11% les hommes. Les chiffres devraient augmenter de nos jours.
L’alimentation commence dès la naissance, à travers un allaitement maternel exclusif au sein. Cette première et meilleure source de nutrition est en faveur de la croissance. Elle constitue aussi la meilleure barrière contre infections et maladies, du moins, pendant les premières années de l'enfance. Or, l’allaitement au sein au Maroc est en deçà des espérances, il ne dépasse pas 35%. Quant à l'allaitement précoce, il est de 42,6%.
En marge de cette campagne de nutrition, le ministère de la santé, alerte aussi contre certains carences en des nutriments tels que la vitamine D, le fer ou l'iode, nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
Campagne de sensibilisation du ministère de la santé
Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme National de Nutrition et de la commémoration, en ce mois de juin, du mois de la parentalité positive qui vise à améliorer l'état de santé de chaque individu, à travers une bonne nutrition et la valorisation de son capital humain.
Le Ministère de la santé qui vise la promotion du développement de la petite enfance comme une composante-clé du développement du capital humain, sensibilise sur les 1000 premiers jours de la vie.
C’est lors de cette période, qui couvre de la conception jusqu’à l'âge de deux ans, que l'on devrait agir en faveur du développement optimal de l’enfant." Le rythme de croissance, notamment cognitif et cérébral, pendant cette période, est sans équivalent à l’échelle d’une vie. Et toutes carences nutritionnelles qui surviennent pendant cette période peuvent entrainer des retards de croissance qui sont souvent associés à des retards de développement physique, cognitif, mental et émotionnel".
Ainsi, une alimentation saine et équilibrée, une stimulation psychosociale adéquate et des soins adaptés auront un impact important sur l’avenir de l’enfant, sur sa santé, son développement physique et intellectuel, sa socialisation et son bien-être.
La campagne permettra aussi de renforcer les connaissances des femmes enceintes, allaitantes et leurs familles sur les avantages de ces pratiques indispensables à la bonne santé de la mère et de l’enfant.
Le Ministère de la santé qui vise la promotion du développement de la petite enfance comme une composante-clé du développement du capital humain, sensibilise sur les 1000 premiers jours de la vie.
C’est lors de cette période, qui couvre de la conception jusqu’à l'âge de deux ans, que l'on devrait agir en faveur du développement optimal de l’enfant." Le rythme de croissance, notamment cognitif et cérébral, pendant cette période, est sans équivalent à l’échelle d’une vie. Et toutes carences nutritionnelles qui surviennent pendant cette période peuvent entrainer des retards de croissance qui sont souvent associés à des retards de développement physique, cognitif, mental et émotionnel".
Ainsi, une alimentation saine et équilibrée, une stimulation psychosociale adéquate et des soins adaptés auront un impact important sur l’avenir de l’enfant, sur sa santé, son développement physique et intellectuel, sa socialisation et son bien-être.
La campagne permettra aussi de renforcer les connaissances des femmes enceintes, allaitantes et leurs familles sur les avantages de ces pratiques indispensables à la bonne santé de la mère et de l’enfant.